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Adam Cianciarulo “J’ai pris de mauvaises décisions”

Une nouvelle fois, RacerX recueille les réactions d’Adam Cianciarulo après sa domination de Glendale.

Et nous, on vous traduit une nouvelle fois une de leur interview, afin de vous en faire profiter.

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Du tombé de grille au drapeau à damier. En tête et creusant l’écart. C’était la soirée d’Adam Cianciarulo. Une finale de rêve pour toi non ?

Absolument, c’est une bonne course pour rebondir après Anaheim 1. On n’a pas exactement fini comme on aurait voulu la semaine dernière.

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Je me suis senti à l’aise toute la journée sur le circuit de Glendale. J’aime beaucoup ces longs enchaînements et la terre bien dure, un peu glissante.

J’étais comme en union avec le circuit, mais plus important encore, c’est que je sens que je peux réitérer ce type de performance. Je suis aussi en bonne condition physique. Ça fait du bien de réaliser un bon week-end, que tout se passe parfaitement.

Ça me met en confiance pour continuer sur ma lancée, car c’est le but.

Adam Cianciarulo was one of the favorites in the 250SX West Region coming into this season. Will this be the year AC gets the championship?

Tu as dominé tes adversaires pendant 16 tours. Tu te sentais comment ?

Je me suis vraiment senti à l’aise toute la journée, j’étais concentré. Tout le monde me demandait ce qu’il s’était passé à Anaheim 1, ce qu’on allait faire, et ci, et ça. J’ai vraiment bossé sur moi et j’ai mis la course d’Anaheim 1 derrière moi pour me concentrer sur les courses à venir.

Je sais que j’ai pris de mauvaises décisions à Anaheim, mais je ne pense pas que ça puisse me poser plus de problèmes que ça à l’avenir. J’étais juste trop pressé et j’ai fait de mauvais choix.

Je voulais vraiment me rattraper avant Anaheim 2. J’avais pour objectif de faire de mon mieux à chaque tour, des essais jusqu’à la finale. J’avais le sentiment que c’était devant que je devais être.

Quand j’étais sur la grille à Glendale, je me visualisais devant, un circuit dégagé, à enchaîner les bons tours. J’avais déjà vu le scénario dans ma tête. C’est le meilleur type de course, quand tu sais que tu vas être devant.

C’est le type d’état d’esprit que j’aimerais aborder à l’approche de chaque épreuve, chaque week-end. Çà ne va pas toujours se passer parfaitement comme prévu, mais ça a marché le week-end dernier.

Est-ce qu’en étant en tête d’une finale à imprimer le rythme, celle-ci te paraît moins longue ?

C’est drôle car quand tu fais un mauvais départ et que tu dois grappiller des positions, c’est là que la course te semble défiler le plus vite.

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A Glendale, j’étais tellement concentré que je ne pensais pas vraiment à qui & où était le second; Ni à où j’en étais dans la course.

Quand j’ai finalement jeté un œil au chrono, j’ai vu qu’il restait dans les 4 minutes à rouler. J’ai vu que j’avais ouvert un bel écart avec le second. C’est là qu’il faut vraiment être concentré. C’est à partir de ce moment-là que le temps m’a paru un peu plus long, quand j’ai réalisé que j’avais une avance confortable.

Quand tu commences à te dire “Je vais gagner cette finale”, il faut repousser ces pensées et se concentrer sur le circuit – surtout quand tu n’as personne qui te colle au cul.

C’est comme faire une manche à l’entraînement quand tu es devant lors d’une finale avec une avance confortable.

C’est seulement la deuxième épreuve de la saison et pourtant le championnat est grand ouvert…

C’est un plateau très compétitif. Dans le top 5, tu as des mecs comme Hampshire, Ferrandis, Nichols, McElrath.

J’ai fait de mon mieux cette année pour ne pas regarder à gauche & à droite, je n’ai même pas regardé quel pilote irait sur quelle côte. Je me suis concentré sur moi-même, j’ai prétendu qu’il n’y avait que moi.

Je dois faire du mieux que je peux, car c’est au final, la seule chose que tu peux faire. Les gars que je viens de citer sont capable de très bonnes choses, ils sont très talentueux, ils sont ici pour une raison. J’ai hâte de batailler avec eux jusque Vegas.

Ces deux dernières années, j’ai parlé à d’anciens champions qui me disaient que les hauts et les bas de la compétition leur manquaient. Ça te semble sensé ?

Ouai, c’est sensé. Depuis notre plus jeune âge, on engage nos vies dans ce sport. En tant que pilote, on n’a pas beaucoup de perspective dans la vie: Gagner où perdre une course, c’est ça notre vie.


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