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Arnaud Tonus “Je vais kiffer mes deux podiums”

Arnaud Tonus est un homme heureux.

C’est la première fois depuis 2014 – et alors qu’il roulait encore en catégorie MX2 – qu’Arnaud Tonus claque deux podiums d’épreuve consécutifs. À Saint Jean d’Angely, le Suisse en profite pour signer son meilleur résultat de Grand Prix en catégorie reine, de quoi chasser quelques mauvais souvenirs.

Le pilote Wilvo Yamaha qui a connu des déboires en Argentine, en Angleterre et aux Pays-bas en début de saison a su rebondir de la meilleure façon à Trentino en terminant 4ème du GP derrière son coéquipier Gautier Paulin. Un peu malchanceux en première manche à Mantova, Arnaud avait étonné son monde au Portugal en signant un excellent 3-3 derrière Tim Gajser et Antonio Cairoli.

Rebelote pour Arnaud en France. Auteur de deux excellents départs et de très bons chronos, Arnaud signe un nouveau 3-3 et monte cette fois-ci sur la seconde marche du podium.

Arnaud, 4ème à Trentino, 3ème à Agueda la semaine dernière, second en France ce weekend, on ne t’arrête plus.

Écoutes, pour moi c’est top d’enchaîner des podiums comme ça, c’est assez incroyable vu le début de saison que j’ai fait.

J’ai connu des galères et là je parviens à faire de bons départs, je roule avec une bonne dynamique et aussi j’ai un meilleur feeling sur la moto donc c’est vraiment top de me retrouver devant comme ça.

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Deux podiums d’affilés, c’est incroyable, je suis vraiment très heureux.

Un tout nouveau Arnaud Tonus, d’un coup, tu joues les podiums, tu roules devant, comment faire pour continuer sur cette lancée, et pourquoi pas jouer la victoire ?

Je vais faire ce que j’ai fait ces dernières semaines et ces deux derniers weekends, j’ai compris pas mal de choses sur l’aspect psychologique.

Je travaille sur cet aspect depuis un petit moment et des choses commencent à se mettre en place. À ce niveau-là de la compétition, le mental, c’est hyper important donc je vais continuer à bosser la-dessus.

On va tout donner à chaque fois et on verra.

Et au niveau de la piste, c’était vraiment sec, certains pilotes parlaient de circuit mono trajectoire, le départ était important, tu en as pensé quoi ?

C’est clair qu’avec mes départs ça m’arrangeait !

J’ai trouvé que le terrain n’était pas trop mono trajectoire mais ce n’était pas évident de doubler. Il y avait deux ou trois endroits où il était possible de faire la différence mais après pour vraiment finaliser et doubler ce n’était pas super évident.

Je trouve que les organisateurs ont vraiment fait un bon boulot avec le circuit et la préparation. C’est compliqué de faire mieux avec ce genre de terre, on sait qu’avec des cailloux et du dur dessous, même en griffant et en arrosant on finit toujours par se retrouver avec une surface béton. C’est comme ça.

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Par rapport aux GP de France de l’époque il y a eu une belle évolution et ça reste des circuits durs, il faut réussir à s’adapter et partir devant.

Une semaine de break maintenant, tu vas bosser sur quelque chose en particulier, tu vas faire quoi ?

Je vais kiffer mes deux podiums !

Pour répondre à ta question, je me suis pris un gros caillou dans le thorax en deuxième manche et j’en chie un peu là tout de suite.

Je vais me reposer pour récupérer un petit peu, et une fois guéri, je remonterais sur la moto afin de me préparer pour la Russie.


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