Austin Forkner de retour à l’entraînement
Deux mois après sa grosse chute de Salt Lake City qui lui valait une ablation de la rate et une ablation partielle du pancréas, Austin Forkner est de retour à l’entraînement. Deux saisons de suite, le pilote Pro Circuit Kawasaki a vu ses espoirs de titre réduits à néant sur une blessure et loupait – par conséquent – les deux dernières saisons d’outdoor. Pour Austin, il faudra désormais attendre 2021, au plus tôt, pour tenter de nouveau de décrocher ce titre en 250 …
Austin Forkner
“On a disputé la première moitié de la saison et ça se passait plutôt bien. Puis on a eu le break pour le championnat à l’Est. Je devais avoir 11 ou 13 points de retard, par là, on pensait avoir encore 4 épreuves pour rattraper le retard, ce qui est faisable en 4 courses, et le Covid est arrivé et a tout perturbé. On est allé à Salt Lake pour trois épreuves, alors qu’on devait encore en disputer 4. J’ai dominé les deux premières épreuves à Salt Lake. Lors de la dernière finale, j’étais second, et je savais qu’il fallait que je gagne pour avoir une chance de décrocher le titre. J’avais toujours 6 points de retard donc je devais gagner. Sur le dragonback, je voulais essayer de sauter les whoops pour faire taper ma roue arrière sur la dernière bosse, un enchaînement que j’ai regardé toute la journée; je savais qu’il fallait que je trouve quelque chose pour gagner du temps. Je suis arrivé devant le dragonback et j’ai changé d’avis car je n’étais pas sûr que ça allait passer. Le second whoops était plus petit, je l’ai loupé et je me suis envolé par-devant dans le virage, et c’était terminé. […]
Maintenant, je suis de retour, j’ai repris l’entraînement la semaine dernière. Avec ma rutpure des croisés, j’ai été sur la touche pendant 6 mois mais je n’étais pas aussi impatient de reprendre alors que là – car je sais que j’étais vraiment en forme et que je me sentais bien – j’ai vraiment hâte. J’ai attendu, attendu, attendu, et dès que le docteur m’a donné le feu vert, j’ai repris. […]
On a un gros miroir dans le camion du team Pro Circuit et Robbie (Reynard) a commencé à me forcer à me regarder dans ce miroir avant les épreuves, et à me dire que j’étais un putain de gars. J’ai fait ça, et sur la grille de départ, je continuais à me dire “je suis le meilleur, je suis le meilleur”, encore, et encore, et je pense que ça a marché, au moins sur certaines courses. C’est un de ces trucs qu’on a faits cette année, il voulait que ça rentre, il disait “Mec, on a tellement bossé, t’es un putain de pilote, tu peux battre tous ces gars”. Il voulait me mettre ça dans le crâne, encore et encore, jusqu’à ce que j’y croies, que j’ai confiance. La confiance, c’est quelque chose qu’il a réussi à renforcer ces dernières années, et ça a marché. […]”
