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Chase Sexton “Quand James m’a contacté, je n’arrivais pas à y croire”

Chase Sexton “Quand James m’a contacté, je n’arrivais pas à y croire”

Tout baigne pour Chase Sexton. Non content d’avoir depuis longtemps signé son contrat avec l’équipe Honda HRC pour effecteur sa montée en 450 dès cet été, Chase vient de décrocher son second titre de Supercross US 250 sur la côte Est cette saison. Le nouveau coéquipier de Ken Roczen en catégorie reine s’offre également – et depuis peu – les services de James Stewart en tant qu’entraîneur; où comment mettre toutes les chances de son côté.

Invité de Don Maeda de SwapMotoLive pour un podcast de 45 minutes, Chase est évidemment revenu sur sa récente collaboration avec James …

Chase Sexton – SwapMotoLive

“James avait envie de travailler avec un pilote et apparemment, j’étais l’un de ceux sur sa liste. Roger Larsen – de Answer – nous a mis en relation et quand le Coronavirus est arrivé, j’ai rencontré James et j’ai joué au golf avec lui. C’était assez stressant car je ne l’avais jamais vraiment rencontré auparavant. Je l’avais vu une fois à Tampa. C’est une légende, c’est dingue de pouvoir jouer au golf avec lui, surtout qu’il est très bon à ça aussi.

J’ai été impressionné de voir à quel point il avait les pieds sur terre; vu comment il était doué, il aurait facilement pu prendre le melon mais c’était le mec le plus cool du monde. Il ne fait pas de bruit, il ne parle pas de lui, il reste discret, il fait ses trucs de son côté et je respecte ça.

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Après la partie de golf, on est allé chez lui et j’ai roulé sur la 450 puis il a commencé à venir avec moi à MotoSandbox presque tous les jours de la semaine. On a travaillé sur certains points qui avaient besoin d’être travaillés, surtout à l’approche des épreuves de Salt Lake City, on a travaillé sur le dur, le glissant et évidemment, ça a payé.

C’est vraiment cool. Après la première course à Salt Lake, il n’était pas vraiment satisfait car je suis resté dans la roue de Shane pendant toute la finale. Dans la boue, pour la troisième épreuve, il m’a dit que si je ne gagnais pas, je devrais faire le baby-sitting de ses enfants et qu’il me virerait [rires]. C’est bon d’avoir son expérience, son point de vue, il a bien plus d’expérience que moi en 450 et c’est là que ça va vraiment jouer. J’ai hâte de faire évoluer notre collaboration car ça ne fait que 2 ou 3 mois qu’on travaille ensemble. Ça se passe vraiment bien pour le moment, je suis très content d’avoir James en tant qu’entraîneur, je ne pourrais pas demander mieux …


Quand James m’a contacté et m’a proposé de faire une partie de golf, je n’arrivais pas à y croire. “Pourquoi moi ?”. Il m’a dit qu’il avait 3 pilotes en tête, et que j’étais l’un d’entre-eux et c’était vraiment cool à entendre, ça m’a donné encore plus confiance en moi de savoir que quelqu’un comme lui voyait du potentiel en moi. C’est un gars très simple quand tu sais à quel point il a connu la gloire et le succès. J’espère que ça durera entre nous et je pense qu’on aura l’occasion de le voir sur quelques épreuves à l’avenir.

J’ai roulé au Stewart compound quelques fois l’an dernier, j’ai commencé à m’entraîner dans sa salle de sport, j’ai pu en voir bien plus de la propriété; c’est comme une petite ville, c’est incroyable la taille de la propriété. Tout est très bien entretenu, c’est dingue. Quand James a pris sa retraite, ils auraient pu laisser le compound mourir mais c’est toujours comme neuf. Il y a toujours sa 125, sa 450KXF de 2007, c’est fou de voir ces motos, il a encore ses 85, ses motos de championnat. C’est difficile de voir tout ça comme ça dans un garage, il y a des gens qui rêveraient d’avoir ça chez-eux. Je crois qu’il a même encore ses 65 de ses années amateurs. Il y a beaucoup de championnats qui ont été gagnés dans ce garage et j’espère pouvoir en ajouter un à la liste.

Il y a quelques sauts à MotoSandbox que je voulais envoyer, et James m’a dit de façon nonchalante “Oh, ça passe sans problème” mais quand tu arrives dessus, c’est autre chose… Il était chaud de ce côté-là. Avec la 450, il avait tellement de puissance que s’il voulait sauter quelque chose, il pouvait. Il reste réaliste. Ce qu’on travaille principalement, c’est plus les virages, les réglages, la façon d’aborder la course; quand attaquer, quand relâcher, et je pense qu’on a vu que ça avait payé dimanche quand Shane a essayé de me déstabiliser en me laissant passer pendant la finale […]”


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