Des nouvelles de Pierre Goupillon
Touché au fémur des suites d’un problème mécanique lors de la quatrième épreuve du championnat de France Elite MX2 l’an dernier, Pierre Goupillon avait dû faire une croix sur sa saison 2019 alors qu’il occupait la troisième place du championnat d’Europe 250.
Près de 10 mois se sont écoulés depuis la blessure de l’ex pilote Assomotor Honda qui retrouve désormais les effectifs de l’équipe Bud Racing Kawasaki pour la saison 2020; équipe que le Breton connaît bien, pour avoir évolué à leurs côtés en 2018.
Nouvelle saison, nouveau départ pour Pierre mais des objectifs inchangés; c’est toujours sur le titre national et le titre Européen que le pilote Français garde les yeux bien rivés.
Pierre Goupillon
“En ce qui concerne la jambe, ça va beaucoup mieux. Je n’ai plus du tout de douleurs. J’ai quand même mis du temps à récupérer complètement au niveau musculaire. Deux mois après mon opération du fémur, j’ai pu reprendre le sport. J’ai fait beaucoup de vélo pour me préparer et au bout de 5 mois, j’ai pu reprendre l’entraînement moto.
Pour 2020, j’ai décidé de retourner chez Bud Racing Kawasaki car je savais qu’avec une équipe comme celle-ci, je pouvais faire quelque chose de bien, alors j’ai foncé; je ne regrette pas du tout car tout le monde s’investit à fond pour aller chercher du résultat. Rester une saison de plus avec l’équipe Assomotor, c’était une option, mais c’était compliqué car c’était en Italie, il fallait faire beaucoup de route, et après mon accident et ma blessure, je voulais opérer du changement.
L’an dernier, c’était plutôt bien parti … Puis à cause de la casse de mon amortisseur sur l’appel d’un saut au domaine de Foolz, je suis tombé et je me suis fait cette blessure. Il faut recommencer la même chose cette année et s’assurer d’aller jusqu’au bout.
Pour mon retour à Valkenswaard, j’ai beaucoup travaillé dans le sable pendant l’hiver et cette semaine, on est en Belgique pour continuer la préparation sable avant le premier grand prix de la saison. J’ai prévu de rouler en mondial MX2 en France, à Saint Jean d’Angely, et peut-être sur quelques autres grands prix, mais je me concentre principalement sur le championnat de France Elite et le championnat d’Europe 250 avec comme objectif de décrocher les titres.
Actuellement, je vis avec ma copine du côté de La Baule, c’est à environ 6 heures d’Hossegor, une semaine sur deux, je descends rejoindre l’équipe. Je roule avec Mitchell Harrisson quand je suis à Hossegor, il est cool, quand l’un roule plus vite que l’autre dans une portion, on essaye de mieux faire, c’est le jeu, c’est bon car ça nous tire tous les deux vers le haut. Quand je suis chez moi, en Bretagne, je m’entraîne sur les circuits que je connais. J’ai une moto du team avec moi, je n’ai pas de mécanicien ici, c’est moi le mécano, je m’occupe de l’entretien après mes entraînements.
Quand je vois Jorge Prado rouler seulement 2 mois et demi après sa fracture du fémur, je me dis qu’il y a un souci [rires]. Moi, j’étais bien incapable de rouler après deux mois. Pour ce qui est d’un pilote qui m’impressionne, c’est Antonio Cairoli; malgré son âge, il est toujours là, il ne lâche rien !
Je souhaite remercier mon team, Bud racing Kawasaki, mon entraîneur Thierry van Den Bosch, ma copine, mon père et également toutes les personnes qui sont derrière moi et me soutiennent.”
