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Dylan Ferrandis “il peut encore se passer beaucoup de choses”

Dylan Ferrandis “il peut encore se passer beaucoup de choses”

Auteur d’un troisième doublé en championnat de Motocross US cette saison, Dylan Ferrandis dispose d’une petite avance de 13 points sur Jeremy Martin à deux courses de la fin du championnat. Direction Thunder Valley, puis enfin Pala, avec l’espoir de voir Dylan décrocher un troisième titre AMA avant d’effectuer la transition tant attendue en catégorie 450 …

Dylan Ferrandis – en conférence de presse

“Ça a été une journée difficile mais on savait tous que ça allait être le cas en venant en Floride. Je me suis senti bien toute la journée et j’ai donné tout ce que j’avais donc je suis super content. (…)

Ce weekend, on n’a pas modifié la cartographie, on ne fait pas ça. Je pense qu’ils peuvent le faire sur les 450, mais en 250, si on le fait, on perd trop de puissance. On a changé de pneu avant, on a roulé avec un pneu qu’on n’utilise jamais, on ne l’utilise qu’ici et ça a bien fonctionné. Autrement, aucun changement. Quand c’est glissant il faut savoir s’adapter et trouver des solutions avec la moto, gérer la poignée de gaz. C’était glissant à certains endroits, mais ce n’était pas si horrible que ça. C’était plus glissant à Millville le weekend dernier sur certaines portions par exemple. (…)

L’an dernier, j’ai bien roulé sur certains terrains et cette année, j’ai mal roulé. L’opposé est vrai également, j’ai mal roulé à Millville ces 3 dernières année et j’y ai bien roulé cette saison. Tout dépend de comment tu te sens le jour de la course, de tes départs et des performances des autres pilotes. À Thunder Valley, notre moto peut aider en altitude mais on a vu que tout le monde avait une bonne moto; nos motos sont peut-être un peu plus puissantes mais on a vu Jeremy Martin gagner sur sa moto également donc je pense que la différence se fait ailleurs. Le ressenti le jour de la course, les départs, la vitesse. Pala n’est pas mon terrain favori même si je m’entraîne beaucoup dessus pendant la semaine. Lors des courses, le terrain est vraiment très différent ; pas de réel avantage pour moi là-bas. C’est un peu comme Jeremy Martin le weekend dernier; c’était son terrain mais le jour des courses, c’est vraiment différent que pendant les entraînements. (…)

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Il y avait des endroits où ils auraient pu s’améliorer sur le circuit pour ouvrir un peu plus les trajectoires mais on a vu qu’il était possible de doubler dans les deux catégories. J’ai vraiment aimé les doubles trajectoires. (…)


À chaque course, je me pointe avec l’envie de gagner. À ce stade de la saison, on est vraiment proche avec Jeremy; c’est lui ou moi et j’ai de la chance de pouvoir augmenter l’écart au championnat, c’est vraiment bon. Il reste deux épreuves, deux fois 50 points à distribuer, il peut encore se passer beaucoup de choses. Évidemment, je préfère avoir 13 points d’avance que 13 points de retard. Je regarde les statistiques par curiosité, mais j’étais dans le coup aujourd’hui, je pouvais attaquer plus si j’avais besoin et quand je me sens comme ça, je sais que je peux être le plus rapide. J’ai vu les temps chronos, c’est tout bon, je suis vraiment content. (…)

Ce terrain est vraiment exigeant physiquement. Toutes ces séries de vagues ça casse les jambes. Il y a la chaleur, l’humidité; c’est vraiment dur de rouler ici. Je ne sais pas pourquoi on était moins rapide en seconde manche mais c’est souvent comme ça. Je pense que c’est parce que le terrain se creusait, ce qui nous ralenti. (…)

J’ai beaucoup progressé en motocross ces dernières années, mais je pense que j’aurai progressé de la même façon si j’étais resté en Europe. Le petit plus, ce sont les gens avec qui je travaille et ce qu’ils font pour m’aider à atteindre mes objectifs, je pense que j’ai eu de la chance de trouver les bonnes personnes. C’est sûr que ce weekend, mon expérience du sable en Europe a été d’une grande aide car même si le tracé n’était pas très sablonneux, la technique était très similaire.”


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