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Les anecdotes de la semaine #11

Les anecdotes de la semaine #11

En un an et demi, je ne compte plus le nombre de podcasts écoutés, le nombre d’interviews lues ou réalisées, et les histoires racontées. Chaque semaine, je vous ai partagé, sur la page facebook du site, les anecdotes les plus croustillantes que j’ai pu dégoter, et autant vous dire que ça en fait un bon paquet depuis le temps.

Puisque les anecdotes ont toujours rencontrées un franc succès, j’ai décidé de toutes les retrouver et de toutes les rassembler afin de pouvoir vous les proposer dans un nouveau format, en attendant le retour des compétitions sportives. 5 anecdotes par semaine, de quoi passer quelques minutes de sa journée à lire – ou relire pour les retardataires – quelques courtes histoires, et autres citations en tout genre …

Justin Brayton – l’époque JGR Yamaha

“En 2010, je signe avec JGR Yamaha et avec mon meilleur ami Heath, on part vivre en Caroline du nord. Nouveau départ, nouvelle équipe, rupture avec ma copine de l’époque.

Chez JGR, ils étaient accueillants, mais pas autant que je l’aurais espéré. L’équipe avait les mains liées, on recevait la nouvelle YZF 2010, une nouvelle génération et Yamaha avait mainmise sur le programme.

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J’avais l’habitude de m’entraîner tous les jours en Californie du sud, sous le soleil. J’arrive en octobre en Caroline du Nord et il n’a fait que pleuvoir tous les jours. Je ne pouvais pas rouler – je n’avais même pas de moto – et on a commencé à rouler que fin décembre, à un mois d’Anaheim.

Je ne me sentais pas bien avec l’équipe, on ne collait pas, on galérait, ils me payaient pour quelque chose que je ne pouvais pas faire car je ne pouvais même pas rouler vu la météo.

Je me souviens être dans ma voiture, garé sur un parking, sous la pluie, en pleurs, au téléphone avec mon agent de l’époque, à le supplier de me sortir de cette galère car Anaheim arrivait et j’avais à peine roulé avec la moto. Je voulais retourner chez KTM, rouler sur une Kawasaki, peu importe, mais partir d’ici.

J’avais pris presque 10 kilos, l’entraîneur de l’équipe était un entraîneur de football américain, je ne faisais que de la musculation avec des charges lourdes, je savais que ce n’était pas la bonne chose à faire.

Finalement, je termine 5ème de cette première saison de Supercross en 450 avec JGR et l’année suivante, je rencontre celle qui est par la suite devenue ma femme et la mère de mes enfants, mais ces 6 mois au début avec JGR, c’était la pire période de ma vie.”

Les ornières en AMA Motocross

Ricky Carmichael – Whiskey Throttle Show

“Quand j’étais gamin, je détestais porter des gants, des lunettes, et je roulais toujours en tee-shirt.

Lors de ma toute première course à Ponca City, les officiels m’arrêtent alors que je rentre sur la grille et interpellent mon père “votre fils ne peut pas rouler en tee-shirt, le règlement oblige l’utilisation d’un maillot à manches longues”.

Mon père court m’acheter un maillot dans les paddocks à la dernière minute et me l’enfile sur la grille de départ. La première chose que je fais, c’est de me retrousser les manches jusqu’en haut. Les officiels ne pouvaient rien faire, rien n’interdisait de retrousser ses manches. [rires].

Mon premier sponsor, c’était Scott, et ils m’avaient donné 3 masques pour la saison que je détestais porter. Un peu plus tard, j’ai signé mon premier contrat avec l’équipe Team Green, on était aux anges, pourtant, ils ne me fournissaient que 300$ de pièces.”

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Les débuts d’une légende qui marquera notre sport en s’adjugeant pas moins de 16 titres AMA chez les professionnels.

Ricky Carmichael timeline | Timetoast timelines

Ricky Carmichael – À propos de Jett Lawrence

“Je ne sais pas à quand remonte la dernière fois que j’ai vu un gamin de 16 ans aussi bon au guidon d’une moto, James Stewart peut-être ?

Jett Lawrence roule désormais au niveau le plus relevé alors qu’il était encore chez les amateurs l’an dernier, qu’il participait à son premier Supercross à la Monster Energy Cup en catégorie Futures, on parle alors d’Octobre 2019. Avant ça, il n’avait jamais roulé en Supercross.

Jett Lawrence roule contre des pilotes qui ont dans les 25 ans – à l’exception d’Austin Forkner – et qui sont à l’apogée de leur carrière.

Souvenez-vous, quand vous aviez 16 ans. De vos 16 à vos 20 ans, vous apprenez énormément de choses très importantes, ce qu’il faut faire, ce qu’il ne faut pas faire. Jett est impressionnant car il a été capable d’apprendre durant sa saison et s’il ne s’était pas blessé, il aurait fait mal, très mal.”

Fast Thoughts: Jett Lawrence - MotoOnline.com.au

James Stewart – Red Bud 2005

En seconde manche à Redbud, en 2005, James Stewart essuie une avalanche de haine de la part des spectateurs.

Alors que Ricky Carmichael mène la manche et file vers le doublé, la bataille fait rage pour le gain de la seconde place entre James Stewart et Kevin Windham.

À la mi-course, James Stewart – qui réalise sa première saison en 250 – plonge à l’intérieur du pilote Honda dans un virage et, malgré une manœuvre plutôt bien exécutée, envoie Windham au sol, sous le nez des spectateurs.

Le tour suivant, lassé de se faire huer par les spectateurs et d’être la cible de projectiles en tous genres, James décide d’attendre Kevin Windham, le laisse passer, et présente ses excuses au public d’un signe de la main.

Le pilote Kawasaki se contentera de suivre Windham jusqu’à la ligne d’arrivée, sacrifiant sa seconde place de journée pour sauver sa popularité auprès des fans, sans succès puisque c’est sous les sifflets que James fera son apparition sur le podium.

Il faudra attendre 2006 pour voir James Stewart s’imposer sur sa première épreuve d’outdoor en catégorie 250, à Hangtown, après avoir finalement délaissé son 250KX pour le 450KXF.

101EOS1D-3D9F0259 - James Stewart and Kevin Windham - Red Bud.JPG ...

Jessy Nelson – Whiskey Throttle Show – 2015

“En 2015, je connais des hauts et des bas, arrive la fin de saison et ça ne se passait pas très bien avec l’équipe lors des dernières semaines.

Cole Seely n’est pas vraiment au top non plus. Pour la première fois, il y avait une journée conférence de presse à Ironman le vendredi. On ne savait pas trop à quoi s’attendre pour ce fameux weekend. On se pointe à la journée presse, on roule, on termine à 2h de l’après-midi.

On décide d’aller boire un café et manger un donut, après tout, c’était la dernière épreuve de l’année le lendemain.

Un ami à nous nous accompagne et s’arrête prendre un pack de 12 bières. Avec Cole on se regarde …. « Tu en veux une ? » « Seulement si tu en prends une ». Cool, juste une bière. On en boit une, puis deux, puis le pack est vide, on en achète un autre, puis on finit au fast food, on mange des burgers, on achète encore de la bière, on finit dans un bar douteux à boire des shooters. On s’est éclaté, on était cuit.

Il était une heure du matin quand on croise Shane McElrath dans le lobby de l’hôtel, mort de rire, il nous souhaite bonne chance pour le lendemain.

On se réveille le lendemain à 11 heures, une barre au crâne, à se demander pourquoi on avait fait ça.

Dehors, c’était la tempête, il pleuvait comme jamais, on n’avait même pas pensé à regarder la météo. Les essais sont retardés, on était aux anges. Finalement, l’épreuve se déroule dans la boue.

Je fais 3-6, je termine 3ème du weekend pour la dernière épreuve de l’année.

Parfois, on arrive à faire mieux quand on se relâche, quand on s’amuse un peu”

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