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Marvin Musquin “Je roulais tendu, derrière moi, ils envoyaient”

Pour le plus grand bonheur des fans Français, Marvin Musquin s’impose à Indianapolis hier soir.

Marvin peut sourire ce samedi soir devant la caméra de VitalMX alors qu’il descend du podium.

Si c’est la 8ème fois qu’il y monte depuis le début de la saison, hier, c’était bel et bien la plus haute marche qui attendait le Français.

Marvin répond ainsi au challenge de son coéquipier Cooper Webb et peut souffler un gros coup: c’est fait !

Aidé par son premier holeshot de l’année, il enchaîne les tours en tête et ne craque pas malgré les assauts de Blake Baggett. Au championnat Marvin reprend 5 points à Cooper Webb.

L’écart n’est plus que de 14 points et 6 épreuves sont encore à disputer…Alors Marvin, t’en pense quoi ?

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Félicitation Marvin, première victoire de l’année à Indianapolis, parle nous de ta course, c’était un circuit difficile.

Les circuits d’Indianapolis sont toujours très difficiles, mais cet endroit me réussit bien, j’y ai gagné 2 fois en 250 et maintenant 2 fois en 450. J’adore venir ici !

Je pensais à ma victoire de l’an dernier en venant ici, j’avais hâte de rouler.

Je suis un peu déçu de ma course de qualification même si on s’est bien battu, avec moi il y avait Tomac, Roczen… Wilson a réalisé le holeshot et je n’ai pas pu le doubler donc je termine second. J’étais plus rapide que lui il me semble.

Ça suffisait pour avoir une bonne place sur la grille, c’était ce qu’il m’avait manqué ces dernières semaines, je me foirais un peu lors de ma course de qualification et je n’avais pas une bonne place sur la grille pour la finale.

Pour la finale, j’étais à l’extérieur de la niche, super confiant, et je fais le holeshot, j’étais super content.

J’ai essayé de me relaxer un peu, peut-être un peu trop même, les autres étaient juste derrière moi et je ne voulais pas faire d’erreurs.

Les whoops étaient vraiment compliqués, je n’étais pas sûr que ma façon de les prendre était la plus rapide mais ça fonctionnait. Après les whoops, je n’étais pas vraiment à l’aise par-dessus la table suivante, et puis je sentais que Blake Baggett attaquait vers la fin de course.

Je me sentais bien, mais pas exceptionnellement bien. Ça fait très longtemps que je ne me suis pas retrouvé dans cette position, je roulais tendu, derrière moi, ils envoyaient.

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J’essayais d’être régulier, de rester devant; vers la fin de course, j’ai amélioré mes lignes après les whoops.

Je savais que si j’arrivais à être plus propre dans cette section et celle après les mécaniciens avec le triple, ils ne pourraient pas me doubler. J’étais plus relax dans le dernier tour car j’avais creusé un peu l’écart, peut-être que derrière, ils ont commis des erreurs.

On se demandait ce qu’il fallait pour que tu finisses enfin par décrocher ta première victoire de la saison.

À Atlanta, j’aurais dû gagner. Je roulais vraiment bien mais je n’ai jamais réussi à trouver l’ouverture.

Cette fois, j’étais devant, je n’ai pas eu besoin de doubler, j’ai essayé de rester propre. Une victoire, c’est ce qu’il me fallait. J’ai hâte d’entamer les prochaines épreuves;

Beaucoup de KTM sur le podium, mais surtout Cooper, ton coéquipier, devant au championnat. Est-ce que ça change votre programme d’entraînement, vos relations, votre façon de travailler ensemble ?

Pas vraiment, non. C’est comme ça, on a le même entraîneur, Aldon Baker. On roule ensemble la semaine.

Mais ça se passe bien. On se pousse l’un l’autre, parfois, c’est ce qu’il faut pour s’améliorer.

Rien ne change, on suit le programme et tout ira bien.

Quand tu es devant, sur un circuit défoncé comme celui-ci, tu ne sais pas ce qu’il se passe derrière, dur de savoir quelles lignes choisir.

Exactement, et honnêtement je ne savais pas trop qui était derrière ou si j’avais de la marge, je ne voulais pas trop regarder derrière.

D’habitude c’est ce que je fais, mais aujourd’hui je n’étais vraiment pas à l’aise avec l’idée de regarder derrière moi pour savoir qui était sur mes talons.

Evidemment, j’ai fini par savoir que c’était Blake, j’ai vu un garde boue-orange essayer de passer à l’intérieur à plusieurs reprises. Les KTM devant, c’est super pour l’équipe, pour la marque.

La seule marque capable de faire ça, c’est la seconde, ou la troisième fois de l’année que le podium est entièrement orange.

On se voit à Seattle.

Via VitalMX


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