MXGP & Europe

Mitch Evans “En MXGP, pas le temps de se reposer”

Mitch Evans “En MXGP, pas le temps de se reposer”

Sorti de nulle part en 2019, découvert par l’équipe Honda 114 Motorsports de Livia Lancelot, Mitch Evans n’a pas mis bien longtemps à taper dans l’œil de Giacomo Gariboldi; une saison, très exactement. Après une petite année d’apprentissage en mondial MX2, Mitch Evans signait déjà chez Honda HRC pour évoluer aux côtés de Tim Gajser pour la saison 2020.

La révélation Australienne continuait d’étonner la galerie en montant sur le podium (3e) dès sa toute première course en mondial MXGP du côté de Matterley Basin. Blessé à l’épaule à Valkenswaard, puis au poignet en Espagne, l’officiel Honda HRC n’a – par la suite – pas connu la saison espérée mais la concurrence sait à quoi s’en tenir pour la saison à venir …

La saison 2020 en tant que pilote officiel Honda HRC en MXGP.

“C’était une grosse saison d’apprentissage, mais je me suis rapidement mis dedans et je me suis senti très bien sur la moto d’entrée de jeu. Cette moto, c’était un gros pas en avant. Je me suis bien intégré à l’équipe et les résultats sont arrivés directement. J’ai fait un gros début de saison mais malheureusement je me suis blessé à l’épaule, mais la transition à la 450 s’est bien déroulée et c’était la première fois que je roulais pour une équipe usine. C’était spécial, et c’est quelque chose dont je vais me souvenir pendant longtemps.

J’ai appris beaucoup de choses, ces gars semblent être capables de signer les mêmes temps au tour tout au long de la course et c’est quelque chose sur quoi je dois vraiment travailler. Avec Tim, je pense que je pourrai apprendre encore plus rapidement. Ce que j’ai le plus appris de Tim, c’est plus en dehors de la moto que sur la moto. En voyant comment il interagit avec les fans et même avec l’équipe, Tim est un type vraiment génial, une belle personnalité et un vrai modèle pour les jeunes pilotes, j’essaie d’apprendre autant que je peux.

Je suis un peu déçu, c’est sûr, j’aurai pu faire de belles choses, mais en même temps je crois aussi que j’ai quand même réalisé une belle saison. Je crois personnellement que cette saison a été meilleure que la précédente. J’ai beaucoup plus apprécié 2020 même si je me suis blessé, j’étais si fier de moi que j’ai pu revenir et me rapprocher des hommes de tête et tenter de jouer les podiums à nouveau. Pour moi, c’est le plus important, c’était un peu dommage de terminer la saison avec une autre blessure, mais je suis revenu d’une blessure une première fois, donc il n’y a pas de raisons que je ne puisse pas le refaire à nouveau en 2021.”

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Faire la transition et s’habituer à la vie en Europe.

“Au niveau des courses, ça allait, le changement, c’était plus au niveau de la vie de tous les jours

En Australie, vous pouvez conduire pendant 40 heures et vous rencontrerez toujours la même culture, la même langue. En Europe, si vous conduisez pendant 40 heures, vous allez probablement traverser sept pays et langues différentes. Avec ça, la nourriture était un peu différente aussi. C’était bon de découvrir et bon de vivre tout ça, mais c’était définitivement les choses quotidiennes avec lesquelles j’ai le plus lutté. La course, je m’y suis fait rapidement. J’avais déjà participé aux Nations deux fois auparavant et j’avais donc une idée de ce qui fonctionnait, mais je n’avais aucune idée de ce qu’était la vie au quotidien ici.”

La différence avec le MX2 et l’adaptation à la catégorie MXGP

“C’était beaucoup plus facile en ayant Tim, quand on faisait des essais je pouvais voir mes temps au tour et les comparer aux siens et je n’étais pas loin, mais il fallait signer ces bons temps à chaque fois en course. Ce qui m’a vraiment marqué le plus en 450, c’est qu’il y a dix ou quinze gars qui sont présents chaque tour. Si tu veux pouvoir te reposer un tour et souffler pendant deux secondes, il y aura quelqu’un derrière toi sur le point de te dépasser, et si quelqu’un te double, alors il y a un autre mec derrière toi qui sera prêt à prendre le meilleur; pas le temps de se reposer. C’était la chose la plus marquante pour moi.”

Et la victoire ?

“C’est dommage que je me sois cassé le poignet parce que je sentais que ce fameux week-end allait être mon week-end. J’avais la bonne mentalité, j’étais là pour gagner et oui, même si je n’ai pas gagné, je sentais que j’allais monter sur le podium, donc je voulais vraiment signer une victoire de manche avant la fin de l’année, mais malheureusement cela n’a pas été le cas, donc mon objectif est d’en signer une le plus tôt possible en 2021, mais je dois être patient et mon heure viendra.

J’ai hâte d’être en 2021, d’être en bonne santé ; mon objectif est de rester en un seul morceau tout au long de la saison et d’essayer d’être aussi régulier que possible, de prendre de bons départs et de rester le plus possible hors des problèmes tout en étant présent chaque week-end. Tant que je suis en piste tous les week-ends et que je m’améliore … J’espère aussi que nous reviendrons à la normalité et qu’il y aura des spectateurs parce que l’atmosphère n’était pas tout à fait la même cette année, alors j’ai hâte que tout le monde soit de retour.”

Format un ou deux jours ?

“J’aime beaucoup le format sur un jour, c’est ce à quoi je suis habitué en Australie : une séance d’essais, des qualifications et deux manches. Je préfère de loin ce format, je crois qu’on roule trop lorsque les épreuves se déroulent sur deux jours, mais ce n’est pas moi qui décide si nous allons rouler sur deux jours ou sur un seul jour, alors quel que soit le nombre de jours qu’ils décident, je serai là et j’essayerai d’en profiter au maximum. “

Via Honda HRC


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