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Adrien Escoffier “le WSX, c’était un peu la découverte pour tout le monde”


Fraichement revenu d’Australie où il disputait la finale du championnat du monde de Supercross, Adrien Escoffier s’apprête désormais à prendre part au Supercross de Stuttgart ce week-end, avant de prendre la direction de Paris pour la 39ème édition du Supercross du même nom. Engagé au sein de l’équipe Charpin Racing Compétition cette saison, le pilote Français a eu l’opportunité d’évoluer sur le nouveau mondial de Supercross pour le compte de l’équipe Bud Racing Kawasaki. Troisième du Pro Hexis Tour cette saison, actuellement 4ème du SX Tour 450, Adrien Escoffier s’est prêté au jeu de l’interview; interview lors de laquelle sont abordés divers sujets: le WSX, les critiques, la saison 2022 de l’intéressé, les projets, et bien plus encore … Micro.

Adrien. Tu roules pour Jean-Marc Charpin au sein de l’équipe CRC cette saison. Tu as fait 4 ans avec Honda SR de 2018 à 2021, une grosse structure Française. Quelles différences ce changement de structure a-t-il engendré au niveau du support, de la gestion, de ton programme ?

Il faut savoir qu’avec Honda, on s’est séparé d’un commun accord. Il y avait plusieurs raisons à cette séparation. Ce qui a motivé ce choix, c’est qu’avec le Covid et en tant que pilote de Supercross, on avait beaucoup moins de courses. J’avais envie de faire des courses de Motocross – donc l’Elite – et je n’avais pas cette possibilité avec Honda car mon contrat ne concernait que le Supercross. Suite à ça, je suis arrivé sur les courses de Supercross en manque de roulage et donc en manque de rythme. Ça me desservait complètement car je n’arrivais pas à faire des résultats dans ma discipline. Il fallait que je trouve une solution pour faire plus de courses et arriver sur les SX avec du rythme. Cette année, c’est ce que j’ai réussi à faire en rejoignant une structure plus familiale, plus petite.

Chez CRC, il y a des personnes que je connais depuis très longtemps. Les rejoindre, ça m’a permis de faire des courses sur l’Elite même sans faire de résultats; ce n’était clairement pas l’objectif car je voulais simplement prendre des départs, me donner, me battre avec des mecs et ça m’a permis d’arriver sur la saison de Supercross en étant plus prêt que les années précédentes et ça s’est ressenti sur toutes les courses de cet été. Mise à part une exception suite à une blessure au poignet, je suis monté sur le podium tous les week-ends donc je pense que c’est un bon début de saison de Supercross pour moi et on va essayer de continuer comme ça cet hiver.

Tu as rejoint Bud Racing à la dernière minute suite à la blessure de Greg pour t’engager sur le World SX. concrètement, de combien de temps as-tu disposé sur la 450KXF avant de partir pour Cardiff ?

J’ai roulé deux fois [rires]. Ça s’est fait vraiment au dernier moment. On a eu deux journées de testings plutôt rapides lors desquelles on a amélioré ce que Greg avait déjà fait sur la moto; on n’avait pas le temps de refaire quelque chose entièrement pour moi car les motos partaient en caisse bien avant nous pour Cardiff. Il faut savoir que les motos de course sont parties en caisse à Cardiff puis directement à Melbourne, on ne les a jamais récupérées entre-temps. J’avais une moto de prêt de la part de Bud Racing pour me faire à la Kawasaki mais forcément, c’est différent de la moto de course. En tout et pour tout, j’ai dû rouler 6 fois sur la KX-F. Le timing était plutôt court mais c’était une opportunité à saisir. Je suis très content de l’avoir fait et je ne regrette rien du tout.

En dépit d’une période d’adaptation limitée sur la Kawasaki, Adrien Escoffier est aller chercher un top 10 lors de l’ouverture du WSX à Cardiff – @WSX

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Tu finis 9ème à l’ouverture de Cardiff. Quel bilan tires-tu de cette épreuve ? C’était tout nouveau pour tout le monde, avec un format particulier, personne ne savait trop à quoi s’attendre.

C’était un schéma de course très spécial que personne ne connaissait. On a eu connaissance du format que peu de temps avant Cardiff, et du coup on n’a pas eu énormément de temps pour se préparer à ce type de course. Lors des deux entraînements avant Cardiff, on a fait le programme prévu mais ça ne suffisait pas et sur place, le WSX, c’était un peu la découverte pour tout le monde. Côté pilote, on était très bien accueilli et ça s’est super bien passé. Tout était arrivé en caisse en avance pour les teams, on avait des vestiaires chauffés, la restauration sur place, tout était carré.

Sur le plan sportif, j’étais arrivé sans objectif. Le but était de rouler du mieux possible et m’adapter le plus vite possible à la Kawasaki. Il y avait beaucoup de choses nouvelles d’un coup: une nouvelle équipe, de nouvelles personnes, une nouvelle moto, un nouveau championnat, une nouvelle piste, un préparateur suspension différent … Heureusement, on a eu la journée d’essais le vendredi, journée qui a permis de dégrosser beaucoup de choses. Au fur et à mesure des séances, je me sentais de mieux en mieux même si je ne pense que je n’ai pas roulé à mon juste niveau, comme j’aurais pu le faire avec ma Husqvarna. Je pense avoir fait le job. Dommage que je fasse une erreur en dernière finale alors que j’étais sixième car ça m’aurait assuré la 7ème place de la soirée à Cardiff. Il y a eu un peu de frustration mais j’étais content de mon week-end. Je suis reparti dans le top 10 alors que je n’avais pas vraiment d’objectifs.

Deux semaines plus tard, place à Melbourne. C’était plus compliqué pour toi en Australie.

J’étais beaucoup moins dans le rythme, je pense que ça vient du fait que je n’ai pas eu le temps pour faire du testing suspensions. À Cardiff, la piste était assez béton, pas trop trouée donc ça allait, j’ai pu compenser. À Melbourne, on avait une piste bien plus défoncée avec beaucoup d’ornières et j’ai eu beaucoup de mal avec les suspensions. J’ai roulé crispé. Malgré ça, je parviens a faire 8ème de la première manche mais en seconde manche, je me fais prendre dans un accrochage collectif. Le souci c’est qu’avec ce timing limité entre les courses, je suis reparti en dernière manche avec une moto tordue et une épaule froissée. J’étais à l’ouest; j’ai fini histoire de ne pas abandonner mais c’était un petit peu plus compliqué.

Adrien Escoffier tire un bilan positif de ces deux épreuves dites “pilote” de la saison 2022 de WSX, et vise à participer à l’intégralité du championnat la saison prochaine – @WSX

Tu roules un peu partout en Europe, dans les pays limitrophes. Là, quand tu te rends à Melbourne, il y a un énorme décalage horaire à gérer (+10h). J’imagine que c’est quelque chose dont tu n’avais jamais réellement eu à t’inquiéter jusqu’à présent. La gestion de cet aspect-là, c’était difficile ?

Avec l’équipe, on avait bien appréhendé tout ça vu qu’on voyageait tous ensemble. Le but, c’était de se caler au plus tôt avec l’horaire sur place; on essayait de ne pas dormir quand on était fatigué dans l’avion, d’attendre d’être sur place à l’heure qui convenait pour dormir. On savait que la première journée allait être très compliquée car on devait se retenir de dormir pendant une bonne vingtaine d’heures, presque un jour entier. Si tu dors quand la fatigue arrive, tu ne te cales jamais aux horaires sur place, tu te réveilles en pleine nuit et c’est un cercle vicieux. Ça s’est plutôt bien passé et en un jour, un jour et demi tu parviens à te recaler aux horaires sur place.

J’ai discuté avec quelques pilotes du SX Tour qui disaient que c’était difficile de se préparer pour des pistes de la taille de celle du WSX en France. C’est un sentiment que tu partages ?

Oui, clairement. La taille – en superficie – est différente, c’était très grand à chaque fois. Après, la manière de faire les pistes est différente également. En France, on a Pierre Lozzi ou Cédric Lucas pour le Pro Hexis ou le SX Tour. Là, c’est encore d’autres personnes et donc les tracés sont faits de manière différente, il y a des whoops différents, des appels très raides, on n’a pas forcément l’habitude de voir çà. Avec l’expérience qu’on a accumulée en roulant dans de nombreux pays, on arrive à s’habituer assez vite mais sur le coup quand on a fait le premier track walk et qu’on a vu les enchainements, on s’est dit qu’il allait falloir rester… concentré [rires].

Est-ce que ce serait un souhait de ta part que les pistes du SX Tour évoluent un peu – plus techniques, plus grosses – afin de permettre aux Français de préparer des épreuves comme celles du World Supercross ou à plus grosse échelle, au SX US ?

Ce serait une bonne idée, le problème c’est qu’il faut avoir les endroits pour faire ces pistes. Malgré tout sur le SX Tour, on retrouve de vraies pistes de Supercross même si elles sont faites d’une manière différente. Ce sont des pistes très compliquées pour des personnes qui n’ont jamais fait de Supercross, c’est encore différent du Pro Hexis. En roulant à l’étranger – en Allemagne ou en Italie – on se rend bien compte que les pistes les plus compliquées sont les pistes du SX Tour. Est-ce qu’on pourrait essayer de faire des pistes un peu plus techniques, des sauts plus pointus ? Oui, mais il faut aussi penser à la sécurité et au niveau des pilotes qui évoluent sur les pistes en question. On n’est pas aux USA, il ne faut pas l’oublier. Je pense qu’on s’en sort quand même pas trop mal, malgré tout.

Pilote du team Charpin Racing Competition cette année, Adrien Escoffier a terminé 3ème du Pro Hexis 450 et pointe actuellement 4ème du SX Tour.

Après ces 2 épreuves du WSX, si tu avais une critique à formuler auprès du promoteur, ce serait quoi ?

Ce qui m’a le plus dérangé, c’est qu’après la manche qualificative de l’après-midi, on doit se pointer sur la grille de départ pour choisir notre place pour les trois manches de la soirée. Une fois la grille sélectionnée, on n’a plus le droit d’en changer. Je trouve ça dommage car ça empêche à des pilotes de faire des coups de poker, d’essayer quelque chose de différent; on est obligé de se mettre à la même place pour les 3 manches. C’est mon avis personnel. Il faudrait rentrer sur la grille en fonction des résultats des manches; ce serait une meilleure idée selon moi. Sinon, peut-être qu’il faudrait essayer de faire des pistes sur lesquelles on peut avoir plus d’options pour doubler. Il y avait beaucoup de petits virages plats, c’était dérangeant car ça ralentissait le rythme, ça empêchait les dépassements. Voilà deux choses que j’aurais changées si j’avais pu.

Sur place à Cardiff, c’était vraiment bien organisé, on a vécu une belle soirée. Par contre en regardant la seconde épreuve de Melbourne derrière la TV, j’ai eu beaucoup de mal à ressentir cette même excitation, cette atmosphère, cette intensité. Est-ce que tu as eu l’occasion de regarder les courses ? Il y a eu beaucoup de critiques à propos de ce world Supercross et on se rend bien compte qu’elles viennent principalement des personnes qui l’ont regardé à la TV.

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J’ai eu pas mal de retours comme le tien. Ceux qui sont venus sur place ont vraiment kiffé, tandis que ceux qui ont regardé en streaming n’ont pas trouvé ça fou. De ce que j’ai vu moi lors des replays, la réalisation n’était pas au top mais c’était un début. Je pense qu’ils vont travailler là-dessus. Les caméras embarquées ne ressemblaient à rien, on avait des ralentis alors qu’il y avait des bagarres en live à suivre, etc, etc. Ce que j’ai aimé, c’est qu’ils ne filmaient pas que les tops pilotes. J’avais un peu peur de ne voir que Roczen et Tomac mais finalement, ils ont pas mal montré les batailles derrière et j’ai trouvé ça vraiment cool. Pour finir, avoir les mêmes speakers que les US, c’était le top. Avoir Chad Reed sur la piste pour interviewer les pilotes à Melbourne, pareil.

Qu’est-ce qu’on répond aux sceptiques qui ne veulent même pas laisser une chance à ce mondial de Supercross ? Pour une fois que ça se bouge, qu’il y a des moyens, des primes, ça ne convient toujours pas, visiblement.

C’est le problème d’Internet. La négativité sur les réseaux sociaux, c’est incroyable. Les gens préfèrent toujours voir les choses du mauvais côté plutôt que du bon. Même si ce championnat ne va pas bien loin – ça, le temps nous le dira – ça aura eu le mérite de faire bouger le cul au SX US qui a pondu un championnat SuperMotocross et qui est en train de modifier plein de choses sur son championnat depuis l’arrivée du World Supercross. Qui a réussi à faire bouger les US avant … ? La concurrence fait que ça élève le niveau, et voir débarquer un nouveau championnat oblige l’AMA à ne pas rester sur ses acquis, et à se bouger le cul.

Que ce soit pour faire bouger le SX US ou le mondial MXGP, je pense que l’arrivée du mondial de Supercross est une bonne chose. Ça rajoute des courses dans une période normalement creuse, les gens peuvent voir ou se rendre sur ces épreuves alors qu’ils ne le pouvaient pas avant; je ne comprends pas toute cette négativité.

Les gens disent que Roczen y va pour l’argent. Tant mieux pour lui, il a raison, tout le monde aurait fait pareil à sa place. En attendant, Roczen était là, Tomac était là, Savatgy était là, et c’est quand même des tops pilotes aux USA. Il y a eu de belles bagarres. Pour tous les gens qui disaient que Roczen allait se balader, il n’a gagné qu’une manche sur six, il ne faut pas l’oublier. Il n’était pas autant au-dessus du lot que ça et c’est en partie dû à ce format de course qui a permis à des pilotes moins rapides de se battre devant plus facilement que sur une finale de 20 tours.

Les mecs qui disent que Tomac s’est baladé à Cardiff … Oui, Tomac s’est baladé, mais il ne faut pas oublier que Tomac est le meilleur pilote du monde du moment, alors forcément … Il se baladera à Cardiff comme il pourrait se balader à Anaheim. Quand Rafael Nadal gagne Roland Garros, on ne dit pas qu’il était au-dessus du lot; il gagne Roland Garros car c’est l’un des meilleurs joueurs de tennis au monde; c’est pareil ici. On savait que Tomac allait jouer la gagne pour la simple et bonne raison que c’est l’un des meilleurs pilotes du monde.

Pour moi, ce n’est que du plus, et en l’ayant vécu de l’intérieur, je peux témoigner que tout le monde a été content de vivre cette expérience. Que ce soit des tops ou d’autres, tout le monde en a tiré un bon bilan et il y a de très bonnes raisons à cela. Si les pilotes sont contents, je ne vois pas pourquoi ça ne marcherait pas. On s’est rendu compte que même avec un plateau un peu réduit et une poignée de tops pilotes, on a tout de même rempli des stades de 35.000 et 50.000 personnes. Ce n’est pas rien.

Il y avait du beau monde dans les tribunes, mais aussi derrière les grilles de départ à l’occasion de ces deux épreuves du WSX – @WSX

L’argent est un sujet assez tabou dans ce sport. Sans parler de chiffres, et économiquement parlant, rouler dans les 10 sur le WSX, j’imagine que c’est plus intéressant que de rouler devant en France.

Oui, largement [rires]. Il n’y a pas que les primes d’arrivées en plus. En 250, ces primes ne sont pas aussi importantes mais en 450, les pilotes sont quand même très bien payé. Tout dépend du sport avec lequel on compare, mais pour nous, pour ce qu’on gagne d’habitude, on a été très bien payé sur le World Supercross. Il y a aussi le contrat signé avec ton équipe et les primes de départ signées par chaque pilote. Pour ma part, pour deux courses en un mois, j’ai très bien gagné ma vie et si c’est un championnat qui s’étend sur l’année, ce serait quelque chose d’incroyable financièrement pour les pilotes.

Tu cumules le SX Tour, le Pro Hexis, les courses à l’étranger, etc. Tu arrives à vivre correctement de ton sport ?

En France, ce n’est pas compliqué. Des pilotes qui peuvent en vivre à 100% sans papa et maman derrière c’est le top 2 en 250, ou le top 5 en 450. En dehors de ça, tu ne peux pas en vivre. Quand je dis en vivre, il faut aussi faire en sorte d’avoir des sponsors, de bien se débrouiller, de signer des bons contrats avec des équipes. Le nerf de la guerre restera les primes de résultats. Si tu fais des résultats, tu gagneras de l’argent, sinon non. En France, tu peux en vivre, mais il faudra que tu ailles travailler après ta carrière quoi qu’il arrive.

Moi, par exemple, depuis le Covid, je travaille à côté. Si je trouve une alternative pour évoluer sur le World Supercross à l’année en 2023, peut-être que je ne travaillerais plus mais avec l’arrivée du Covid et le nombre de courses qu’on a eu ces derniers temps, j’ai été obliger de me mettre à travailler en parallèle. Cette année, j’ai réussi à concilier les deux et au final je réalise l’une de mes meilleures saisons sportives, donc c’est plutôt une bonne chose.

J’ai 28 ans, je commence aussi à penser à la suite. Mais c’est certain que si les courses reviennent en nombre – comme avant l’arrivée du Covid – et qu’on peut en plus participer au WSX qui – il faut le dire – est très confortable financièrement pour les pilotes, forcément je ne ferais que de la moto. Pour l’heure, j’arrive à concilier travail et moto tout en restant performant.

Tu fais 3ème du Pro Hexis cette année, tu pointes 4ème du SX Tour. Tu vises quels types d’objectifs pour finir l’année 2022 ?

Intégrer le top 3 sur le SX Tour et aller chercher des victoires, c’est la seule chose qui me manque cette année. J’ai fait toutes les places sur le podium cette saison, j’ai gagné des manches mais pas de général, ça s’est joué à peu à chaque fois. Je veux gagner des courses et pour le championnat, on verra à la fin de saison. Si je gagne des courses, je monterais dans le classement donc on va essayer de gagner; sur le SX Tour c’est assez serré mais il ne reste que 2 soirées à Lyon car le SX de Paris ne compte pas pour le SX Tour. Lyon, c’est une piste spéciale, très petite, où tout peut se jouer; on verra là-bas.

Il ressemble à quoi à ce jour, ton programme 2023 ?

Pour l’an prochain, je ne sais pas encore ce que je fais. Est-ce qu’on continue comme maintenant ? Est-ce qu’on part sur une autre équipe ? J’ai quelques contacts mais rien de bien précis. Souvent, les discussions se font vers le SX de Paris donc c’est pour bientôt. Clairement, pour moi, l’objectif est de trouver une équipe pour rouler sur le World Supercross Championship dans son intégralité. Je n’ai pas pour objectif de faire le championnat Elite au complet; ça demande beaucoup de moyens, beaucoup de courses sont dans le nord et c’est assez compliqué quand tu vis dans le sud de la France; ça bouffe beaucoup de budget. Le programme sera fait à la carte avec des pistes que j’aime bien, que j’apprécie et sur lesquelles je sais que je peux bien rouler afin de me préparer à la saison de Supercross, en espérant qu’il y ait de nombreuses courses.

Adrien Escoffier “le WSX, c’était un peu la découverte pour tout le monde”

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