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Jason Anderson “mes résultats étaient sur le déclin, mais j’ai toujours cru en moi”

Jason Anderson “mes résultats étaient sur le déclin, mais j’ai toujours cru en moi”

47 courses plus tard, et près de quatre ans après sa dernière victoire, Jason Anderson a renoué avec le succès ce samedi soir à Oakland en s’adjugeant la seconde finale de la saison 2022. Une première victoire pour El Hombre sous ses nouvelles couleurs, et un gros bol d’air pour le nouveau coéquipier d’Adam Cianciarulo qui n’a jamais perdu espoir malgré quelques saisons difficiles depuis son titre acquis en 2018 …

Jason Anderson – en conférence de presse: ” Une victoire, ça faisait longtemps. Je ne suis pas passé bien loin de gagner à quelques reprises, j’ai failli en gagner une à Salt Lake City et la dernière fois que j’ai gagné, je me sentais sur le toit du monde car j’ai également remporté le championnat. J’ai 28 ans, je vieillis, et être encore en mesure de gagner, ça fait vraiment du bien. 47 courses sans gagner, c’est très long, surtout vu le travail abattu, mais on l’a fait et désormais, j’en veux d’autres.[…]

Honnêtement, j’ai toujours senti que j’avais la vitesse et le talent pour gagner mais tout n’était pas toujours réuni. L’an dernier, je n’ai terminé que deux fois sur le podium et je n’ai signé qu’une poignée de top 5, mes résultats étaient sur le déclin mais malgré ça, j’ai toujours cru en moi. J’y ai cru, et j’ai essayé à chaque fois, je me suis donné chaque jour, et c’est finalement arrivé ce soir; il ne faut pas abandonner.[…]

En finale, je ne savais pas qu’il y avait Aaron Plessinger juste derrière moi; j’étais dans ma course, dans mon rythme, et quand j’ai regardé le tableau pour voir le temps qu’il restait, j’ai vu Aaron et je me suis dit “Wow, il est vraiment proche, je ferais mieux de prendre le large.[…]

Retour sur la plus haute marche du podium à Oakland; ça faisait longtemps, très longtemps …

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Avec la Kawasaki il y a encore des jours où j’essaye de m’adapter au cadre en aluminium; j’ai roulé avec des cadres en acier pendant tant d’années, je savais ce qui allait, ce qui n’allait pas, alors que j’apprends de cette moto tous les jours. Franchement, je me sens bien dessus, j’étais à l’aise à l’intersaison même s’il arrive toujours qu’on ne se sente pas bien sur la moto, il y a toujours des mauvaises journées. Mes bonnes journées étaient vraiment très bonnes, et avec le team on a progressé tous les jours. La dynamique était bonne et c’est ce que j’aime. Gagner, ce n’est pas une surprise, mais je suis content que ça arrive finalement. […]

Pour moi, le début des courses est toujours un peu difficile, je ne suis pas du genre à prendre de bons départs, à avoir l’intensité pour être devant d’entrée de jeu. C’est quelque chose sur quoi je travaille de mon côté pour m’améliorer et visiblement, ça marche. Il faut également être intelligent dans ses dépassements, et c’est difficile de trouver le juste milieu entre ça, et rouler avec intensité, mais ça fait partie du jeu. Aujourd’hui, j’ai été un peu trop agressif lors des essais chronos, et il a fallu que je me calme pour ne pas finir dans le camion de l’équipe médicale Alpinestars. […]

Je roule depuis que je suis gamin, c’est la chose la plus importante dans ma vie, quelque chose que j’ai partagé avec ma famille et mes grands-parents sont ceux qui m’ont emmené rouler partout, je serai perdu sans eux et c’est pourquoi je les ai mentionnés sur le podium. Même dans les mauvais jours et les périodes sombres, j’aime toujours autant ce sport. Que j’échoue où que je réussisse, je continue d’essayer d’être meilleur, je continue de rouler. Autant j’essaye d’éviter les gens, les médias le plus possible, autant j’adore être présent dans le paddock. J’aime rouler, c’est tout ce qui compte pour moi.”

Images: Kawasaki


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