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Thomas Ramette “Le World Supercross peut être un très beau tremplin pour faire une carrière”

Images: WSX Media Pool

En France comme en Angleterre, Thomas Ramette détient une poignée de titres de champion de Supercross/Arenacross. Pilote de l’équipe GSM/Dafy/Michelin Yamaha, Thomas a participé aux débuts du mondial de Supercross l’an dernier, avec la structure Française dirigée par Serge Guidetty. Spécialiste de la discipline à laquelle il se consacre exclusivement ces dernières années, Thomas revient avec nous sur cette première expérience qui l’aura amené à évoluer à Cardiff comme à Melbourne. À quelques semaines de l’ouverture de la saison de World Supercross 2023, qui se disputera sur 6 épreuves à travers 4 continents, le pilote Français s’avoue impatient après un bilan 2022 largement positif. Impatients, on l’est aussi. Micro.

Thomas. En tant que pilote qui se concentre sur le Supercross, ta saison démarre tardivement comparativement à ceux qui font l’Elite. Concrètement, à quoi ressemble l’intersaison ?

Ma saison, c’est de juin à septembre avec les différents championnats de Supercross, en France, en Allemagne, ou des épreuves inter’ comme au Danemark. Habituellement, on avait l’Arenacross Anglais qui se disputait en janvier/février. Ça ne s’est pas fait cette année, mais j’espère que ça se fera l’an prochain. Habituellement à cette période, j’ai un peu de temps libre, un mois ou un mois et demi de “vacances” avant de reprendre l’entraînement sérieusement mi-avril, deux mois et demi avant la première épreuve. Ça me permet aussi de récupérer car j’ai un genou très fatigué, c’est aussi pourquoi je ne fais que très peu de Motocross en compétition car à chaque fois que j’en ai fait, je me suis fait mal et ça m’a fait perdre du temps dans ma préparation.

Qu’est-ce qui t’a décidé à te spécialiser dans le SX, sinon ce problème de genou ?

Il y a le genou et le fait que j’apprécie beaucoup le Supercross. Je ne vais pas me cacher, j’apprécie beaucoup plus de rouler en Supercross qu’en Motocross. Après, il y a aussi un intérêt financier. Aller sur l’Elite avec le niveau que je peux avoir aujourd’hui, qui me ferait peut-être rentrer dans les 10 premiers, c’est presque perdre 500 ou 600€ à chaque épreuve. Rouler en Motocross me permettrait certainement de passer un petit cap supplémentaire en Supercross mais par rapport à mon genou, c’est un handicap ces dernières années et je n’ai pas envie de compromettre ma saison de Supercross en roulant en Motocross.

L’an dernier, le World Supercross voyait le jour. L’équipe GSM Yamaha dont tu fais partie a été sélectionnée pour y participer. J’aimerais revenir sur le processus entre le team, et les pilotes; comment on décide de participer à un championnat dont on ne connaissait finalement ni le format, ni les endroits où se dérouleront les courses, ni les pilotes présents ?

Quand j’ai vu passer le communiqué de presse qui disait que SX Global reprenait les droits du championnat fin 2021, ça m’intéressait. J’ai contacté Eric Peronnard qui m’a redirigé vers Adam Bailey [CEO de SX Global]. J’avais vu que le schéma était un peu particulier, qu’il y avait des licences pour 10 teams. De là, j’ai mis Adam Bailey et SX Global en relation avec Serge Guidetty de l’équipe GSM Yamaha. Il y avait beaucoup de paperasse à faire, on devait prouver que le team était sérieux, viable, professionnel. On avait les bons pilotes, on était assez orienté Supercross et ça matchait pas mal. De là, on a été sélectionné pour 5 ans. C’est beaucoup d’engagement, le team a refait ses ateliers, il faut malgré tout beaucoup de motos supplémentaires car elles partent en caisse au début du championnat et on ne les récupère qu’à la fin. Ça demande de mobiliser 6 motos, c’est un investissement. Le plus, c’est qu’on est bien soutenus par SX Global, et c’est vraiment top car ça nous permet d’être serein pour les 5 prochaines années, et ça nous permet de faire les choses correctement.

Pilote GSM Yamaha, Thomas Ramette a participé à la saison inaugurale du WSX en 2022

Du retour des pilotes l’an dernier, on sentait que c’était très bien ficelé, bien organisé, et que ça avait été très apprécié.

C’était incroyable. On était dans l’inconnu l’an dernier, on ne savait pas vraiment à quoi s’attendre même si on savait que le promoteur organisait de beaux Supercross en Australie. On savait que ça allait tenir la route car ce sont des professionnels de l’événementiel mais on a été très surpris – en bien – par tout ce qui a été mis en place.

Tout est étudié, on a reçu les caisses bien en avance, on a un calendrier prédéfini, une logistique rodée. La communication entre les teams et le promoteur est parfaite, ça a été un vrai plaisir de travailler avec eux. C’était parfait. Ils ont tout pris en charge. Ils ont fourni des caisses haut de gamme, étudiées pour les motos. La caisse se démonte pour faire office d’établi sur les courses. On avait notre compresseur, notre aire de lavage sur place, rien n’a été laissé au hasard et ce, dès la première épreuve.

Tu as eu l’occasion de faire du SX US en 2018, c’est évidemment le point de comparaison pour les fans. De ton expérience sur le WSX l’an dernier, on peut dire que c’est ce qui s’en rapproche le plus ?

Complètement. Au niveau du professionnalisme, de l’ambiance, le fait qu’on roule dans des stades énormes, tout ressemble un peu au SX US. On a l’impression d’y être. Les pistes sont un peu plus faciles, je pense qu’il y a aussi l’envie qu’il y ait moins de blessés tout en privilégiant le spectacle. Il n’y a pas forcément la même profondeur au niveau du plateau à cette heure, mais le format permet vraiment d’assister à de belles bagarres. Au niveau des commentateurs, il y avait Jeff Emig et Raph Sheheen, ce qui rappelle énormément les USA.

En tant que pilote, quel bilan dresses tu sur les débuts du WSX mais également sur tes performances à Cardiff comme à Melbourne ?

Du point de vue des pilotes, on n’a jamais été aussi bien reçu sur une épreuve. C’est tout bête, mais on avait des vestiaires attitrés, un espace restauration avec à manger, à boire, des collations … Tu parles de ça avec un footballeur, il va te dire “Ah, vous avez un vestiaire ? C’est cool …” [rires]. On n’a pas forcément l’habitude d’être traité de cette façon et on était très satisfaits. On était traité comme de vrais athlètes, on était les acteurs du show, et on prenait soin de nous. Pour les teams, les pits étaient très bien organisés, on avait un stand par team et un stand en plus avec l’atelier comprenant tout le matériel pour refaire des moteurs ou des suspensions, c’était vraiment top.

Du côté des performances, c’était plutôt bien car j’avais intégré le top 10 à Cardiff, j’étais content car j’avais réalisé de bonnes manches avec des bons chronos. À Melbourne, c’était plus compliqué car je suis tombé deux fois au départ. Ce sont des courses assez courtes et qui s’enchaînent donc ça a mal fini là-bas mais l’expérience globale a été très positive.

Tout comme de nombreux pilotes, Thomas a particulièrement apprécié l’attention apportée aux pilotes sur ce championnat du monde de Supercross

On sent que l’attention apportée aux pilotes a été un gros plus. Mais j’imagine qu’il y a toujours matière à s’améliorer, surtout que c’était aussi une période d’essai pour eux. Qu’est-ce que tu aurais aimé voir fait différemment, avec le recul ?

De mon expérience, le point négatif était le temps de repos qui nous était accordé entre les finales. On dispute trois finales qui s’enchaînent très rapidement. On n’avait que 5 minutes de repos entre chaque course. Du point de vue pilote, c’est compliqué physiquement même si c’est à nous de nous adapter. Si on a un problème mécanique comme une crevaison, c’est vraiment chaud pour les mécanos. On a 5 minutes à partir du premier pilote qui arrive; à Cardiff si tu finissais 20 secondes derrière Tomac, le temps que tu finisses le tour et que tu reviennes sur la grille de départ il ne te restait plus qu’une minute 30 pour changer de lunettes et te donner un coup de frais.

Sinon, en partant de ce même constat et du point de vue des spectateurs, ils ne savaient pas trop où on en était. Avant la dernière manche, difficile de savoir les enjeux, qui allait remporter l’épreuve, on ne connaissait pas les écarts entre les pilotes pour la victoire. Cette année, il y aura un peu plus de temps et je pense qu’ils s’en serviront pour expliquer les enjeux, présenter les points, présenter les intérêts de la dernière course. Voilà les retours que j’ai pu leur faire, et ils sont réceptifs à nos remarques.

De ce qui en ressortait également, l’objectif était de ramener de nouvelles personnes vers ce sport. Le Supercross aux US peut-être assez technique pour les non-initiés et là, avec le format, la durée des manches et de l’épreuve en général, on sentait qu’il y avait une envie de faciliter la compréhension du sport pour les personnes qui le découvraient. On vient, on reste 3h, tout s’enchaîne, on en prend plein les yeux, et on rentre.

Oui, c’est aussi pourquoi ils organisent un concert en parallèle. Le Supercross reste un spectacle, un show, et ramener de nouvelles personnes, c’est le but de SX Global. C’est pourquoi ils cherchent de nouvelles destinations, pour toucher le plus de monde. On sait que les Américains sont assez réticents pour l’heure mais il ne faut pas oublier que les Américains disputent 17 épreuves, et que n’importe quel Américain pourra assister à une épreuve qui se disputera à côté de chez lui. Le fan Allemand, Français, Anglais, Canadien où celui qui vit à Singapour sera content de voir Roczen, Savatgy, McElrath et tous les autres pilotes car les fans de Supercross sont présents partout dans le monde et le but, c’est de pouvoir leur proposer des courses avec des pilotes de renommée mondiale.

Désormais, vous savez à quoi vous attendre pour la nouvelle saison. Est-ce que la préparation change, pour cette année ?

La pub' permet de rester indépendant, et gratuit !

On va continuer de la même façon. On avait bien bossé l’an dernier, on enchaînait les manches à l’entraînement, on suivait le programme type pour ce genre de format. On va peut-être prendre un peu moins de repos entre les manches à l’entraînement pour que ce soit plus facile lors des courses. On va aussi bosser sur les départs car c’est très important sur des courses aussi courtes, on fait 8 tours, 8 tours et 12 tours donc c’est très court, plus court qu’aux US et même presque qu’en SX Tour donc le départ est très important.

10ème à Cardiff puis 18ème à Melbourne, Thomas Ramette termine le championnat en 14ème position l’an passé

Un mot sur les terrains. Certains ont été surpris l’an dernier. Si c’est un poil moins gros qu’aux US, c’est plus gros que sur les championnats Français. Cette année, on adapte les terrains pour préparer le World Supercross ?

Tout à fait. Cette année, on a fait des pistes un peu plus raides, avec des bosses plus grosses pour s’habituer et aussi bien régler nos suspensions. L’an dernier, on était arrivé beaucoup trop souple à Cardiff car tout était plus raide. Ça faisait penser aux USA, sans être aussi dur, mais on était un step en dessous au niveau des suspensions. Ça nous permet de nous habituer en tant que pilote, et régler nos motos en conséquence.

Selon toi, comment ce championnat va-t-il évoluer ces prochaines années ?

J’ai envie de dire que ça dépend un peu des pilotes Américains. On sait que c’est un conflit entre les deux. Si SX Global arrive à attirer quelques tops pilotes, les usines vont certainement s’investir plus. Pour le moment, aucune usine n’est encore investie mais c’est normal, je pense qu’ils attendent de voir comment ça évolue.

L’an dernier, on a quand même eu 35.000 à 40.000 personnes sur chaque épreuve, ce qui est énorme. Les usines changeront peut-être un peu leur fusil d’épaule; il y aura toujours le soutien pour les GP, pour les US, mais on verra peut-être un nouveau soutien pour le championnat du monde de Supercross. Tout dépend des noms qu’ils vont réussir à attirer par la suite. Ils travaillent très dur pour essayer d’y parvenir; ils ont signé Ken Roczen pour trois ans, c’est un bon exemple. Personnellement, j’espère aussi qu’ils arriveront à signer des tops pilotes Américains car c’est super de pouvoir rouler avec eux. SX Global fait un boulot monstre et ce serait bien de voir ce championnat être considéré à sa juste valeur.

Suite à l’arrivée du WSX, on a vu une stratégie nouvelle – très agressive – se former de l’autre côté de l’Atlantique avec l’instauration du championnat SuperMotocross . C’est une réponse que tu redoutais de la part des promoteurs américains ?

Je ne le redoutais pas, mais en regardant les forums Américains, je vois qu’ils sont très critiques par rapport à ce championnat. D’après ce que j’ai compris, SX Global est peut-être arrivé de façon trop agressive face aux championnats Américains. Peut-être que ça n’a pas plu et que les promoteurs ont fait barrage pour ne laisser partir aucun pilote. Il y a eu la fusion de la Feld et MX Sports qui a clairement été faite pour contrer le World Supercross. Ils arriveront tout de même à attirer quelques grands noms selon moi.

Oui, c’est en concurrence avec l’outdoor mais on voit que beaucoup de pilotes songent à s’orienter vers le Supercross. Il y a beaucoup de pilotes qui sont trentenaires désormais, et ils peuvent très bien se diriger vers des programmes SX ONLY. Le SuperMotocross aux US, ce n’est ni plus ni moins que ce qui existait avant. Pas une, mais deux Monster Cup. Ils rajoutent un million de dollars, celui qu’il y avait sur la Monster Cup, et voilà. Tout ça, c’est du marketing

Début des hostilités le 1er juillet au Villa Park Stadium de Birmingham

Finalement, le WSX pourrait être un gros tremplin pour les jeunes qui performeraient en SX. Le SX Tour n’étant médiatisé qu’au niveau national, quand le WSX l’est au niveau mondial. Selon toi, ceux qui aspirent à une carrière dans ce sport devraient se pencher sur le sujet ?

C’est sûr, et ce serait top pour les jeunes. Je ne comprends pas trop les jeunes de l’Europe ou de l’Elite qui ne s’orientent pas plus vers le Supercross. Je pense qu’il est important de découvrir la discipline, d’autant qu’on a un beau championnat en France avec de belles épreuves. L’Elite se termine assez tôt et permet aux jeunes de switcher sur le Supercross par la suite.

D’un point de vue professionnel et financier, si tu veux gagner ta vie avec la moto, le Supercross peut être la discipline qui peut te permettre d’y arriver. Il y a en plus un nouvel objectif avec ce World Supercross qui va évoluer, ils prévoient jusqu’à 10 épreuves en 2025 et j’espère que ça leur donnera envie de se mettre au Supercross. Le World Supercross peut être un très beau tremplin pour faire une carrière en Supercross, que ce soit sur ce championnat ou même aux US. J’espère que ce sera un moteur pour nos jeunes pilotes.

Le sujet dans ce sport est assez tabou. Mais il y a un attrait financier important pour les pilotes participants aux WSX. Pour un pilote de ton calibre qui a l’habitude de sillonner l’Europe pour participer à des Supercross à l’année, j’imagine qu’à l’heure d’aujourd’hui, rien n’est comparable – financièrement parlant – au World Supercross.

Clairement. On ne paye rien, tout est pris en charge par les teams que ce soit les déplacements, les hôtels, les voitures de location. Les primes sont très intéressantes également. On a des primes de départ allouées par les teams pour chaque épreuve puis des grosses primes d’arrivées par rapport à nos résultats de la part du promoteur.

Pour te donner un ordre d’idée, avec une place dans le top 10 sur une épreuve du World Supercross, je vais gagner 4 à 5 fois plus qu’une victoire en SX Tour. Oui, c’est très intéressant, et on a tous nos frais de payés. J’ai la trentaine, il va me rester 4 ou 5 ans. Si je peux rester compétitif sur ce championnat, voyager et être aussi considéré comme un bon pilote sur le mondial de Supercross, finir ma carrière sur ça serait parfait.

À côté de ça, j’aimerais voir des jeunes arriver en SX Tour car devant, on a tous la trentaine et il n’y a pas vraiment de relève en 450. Le seul jeune, c’est Anthony Bourdon. On espère voir des jeunes de l’Europe arriver sur le Supercross, ce serait une très bonne chose pour eux et pour le championnat dans les prochaines années.

Le 22 Juillet 2023, c’est au Groupama Stadium de Lyon qu’il faudra se rendre pour assister au mondial de Supercross

Tu rouleras au Canada, en Allemagne, en Australie, en Asie, en Angleterre mais plus particulièrement, en France. À Lyon. Le Groupama Stadium est le troisième plus gros stade de France avec 60.000 places. J’imagine que ce sera une épreuve très importante pour toi, et aussi probablement une épreuve historique. La dernière fois qu’on a eu une épreuve de rang mondial dans un stade de cette envergure en France, c’était au Stade de France, au début des années 2000.

J’ai connu le Supercross au stade de France même si j’étais jeune et je n’ai pas eu l’occasion d’y aller. Pour Lyon, j’ai hâte car c’est quasiment mon épreuve à domicile. Ce sera un stade énorme de 60.000 places, on sait déjà qu’on aura une très belle piste. Le 22 Juillet sera une date importante pour tous les pilotes Français car on disputera une épreuve de rang mondial. Moi, je n’ai jamais fait de carrière en MXGP donc je n’ai jamais pu ressentir vraiment l’atmosphère d’un grand prix de France, à la maison, avec tous les fans. Ce sera une très belle chose et j’espère que ce sera un beau succès sportif et populaire.

Il y a aussi l’aspect extrasportif à prendre en compte. Tu voyages, tu découvriras de nouveaux pays, de nouvelles cultures, et tu feras aussi partie des acteurs du développement du sport à travers le monde.

C’est le but, d’amener le Supercross dans de nouveaux pays, de nouvelles cultures. En Asie, il y a beaucoup de fans de moto, un gros marché autour du 2 roues et c’est important tant pour le championnat et les marques d’avoir une exposition mondiale. On fera 4 continents cette année, c’est top. Tout est également mis en place avant les épreuves avec des journées réservées à la presse lors desquelles on répond à des journalistes locaux, nationaux. Tout est vraiment mis en place pour promouvoir l’épreuve et le sport à l’étranger. Ça permet d’amener ce championnat à des personnes qui n’auraient certainement jamais vu de grosses courses de Supercross.

À ceux qui hésiteraient encore à venir assister au WSX à Lyon, que pourrais-tu leur dire ?

Qu’il va y avoir des pilotes d’un très gros calibre comme un Ken Roczen et pouvoir voir ça à côté de la maison, ce n’est pas tous les jours que ça arrive. C’est un super spectacle, il y aura de grosses bagarres car le schéma des courses le permet. Les manches sont plus courtes, l’intensité est là, il y aura aussi un concert à côté et beaucoup d’interactions avec le public. Je pense que ceux qui seront à Lyon le 22 Juillet passeront un super moment.

Billetterie World Supercross | GP de France | Groupama Stadium | Lyon Décines

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Thomas Ramette “Le World Supercross peut être un très beau tremplin pour faire une carrière”
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