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Jeffrey Herlings “Je me dois d’être présent à chaque épreuve”

Jeffrey Herlings “Je me dois d’être présent à chaque épreuve”

Pilote de l’équipe Red Bull KTM Factory Racing depuis ses débuts en Grand Prix en 2010, Jeffrey Herlings est l’un des meilleurs pilotes du monde avec quatre titres de champion du monde et 90 victoires à son actif, faisant de lui le troisième plus grand vainqueur de l’histoire du sport. Après une saison presque parfaite en 2018 – au cours de laquelle il a remporté 17 des 19 grands prix – le pilote Néerlandais a connu deux années de frustration entachées par des blessures. Aujourd’hui âgé de 26 ans, Jeffrey Herlings cherche toujours à établir sa supériorité au sommet du mondial MXGP. Micro.

Jeffrey, es-tu enfin en bonne santé ? Plus de plaques dans le corps ou de difficultés pour retrouver la forme ?

Je n’ai plus de matériel médical en moi, heureusement ! Mon pied va vraiment mieux qu’il n’allait la saison passée mais il n’est pas encore totalement guéri, ou aussi bien que l’autre pied. Il me gêne encore un peu, mais pas quand je fais de la moto. J’ai parfois un peu mal après avoir roulé, c’est tout. Physiquement, je ne suis pas super conditionné mais, pour l’heure, je n’ai pas besoin de l’être car nous ne sommes pas encore sûrs à 100% de la date de reprise des courses à cause de la pandémie.

Avec un peu de chance, nous reprendrons pour la mi-juin, mais c’est mentalement et physiquement difficile de ne pas savoir quand on va rouler. Pour l’instant, je me contente de rouler trois à quatre fois par semaine et de faire chaque jour une – ou peut-être deux – séances physiques pour rester en forme et garder mon poids sous contrôle. Lorsque nous serons absolument sûrs de la date de la première course, alors je recommencerais à travailler dur.

Tu es insatiable de victoires, mais après les blessures de 2019 et 2020, ton objectif doit désormais être d’aller jusqu’au bout de la saison ?

Évidemment, les deux dernières saisons, je n’ai pas réussi à prendre part à toutes les épreuves, donc cela doit être un des objectifs principaux pour moi. Je me dois d’être présent à chaque épreuve et je ne sais pas si je serai proche de la gagne à chaque fois, comme ça a été prouvé par le passé, mais si je peux essayer d’être régulier chaque fois que je suis derrière la grille, alors j’espère jouer les places du podium à la fin de l’année.

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Le GP des Pays-Bas est censé se dérouler à Oss, en Hollande. Un avis ?

Avant de parler de ça, je pense que c’est vraiment dommage que nous n’allions plus à Valkenswaard. C’était une tradition du calendrier. J’y ai roulé chaque année depuis 2010, j’y ai gagné neuf fois et j’ai été sur le podium dix fois, donc ça a une place dans mon cœur.

Oss, c’est une belle piste. C’est près de chez moi ! Ce n’est pas un circuit typiquement “hollandais”, car il n’est pas super sablonneux, mais c’est un endroit sympa et vraiment cool pour les fans, avec une belle vue d’ensemble pour regarder.

Qui créera la surprise parmi tes adversaires en 2021 ?

Je pense que ce sera le même groupe de pilotes, c’est juste une année différente. Je pense que Jorge Prado a déjà pris part à la fête maintenant, mais en gros, ce sont les mêmes gars, comme Tim Gajser, Romain Febvre, Tony [Cairoli].

Tu pourrais te rapprocher un peu plus du record de victoires de tous les temps (101) cette année. Est-ce que ce sera un objectif ?

Certainement.

Si je fais une saison comme en 2018, alors je le dépasserai cette fois-ci ! C’était une saison de rêve. C’est certainement un de mes objectifs d’atteindre ces 101. J’en suis à 90 maintenant et j’ai 26 ans donc je pense que c’est réaliste. Il faut que j’y parvienne.

Tu es le meilleur pilote de sable au monde : est-il possible d’être encore meilleur sur cette surface ?

Quel que soit ton âge, tu continues à apprendre et à trouver de petits moyens de t’améliorer, mais je ne pense pas pouvoir m’améliorer dans le sable. 26 ans, ce n’est pas vieux mais ce n’est pas jeune non plus et je ne me vois pas vraiment réussir à améliorer mon niveau dans le sable.

Soit je suis à mon apogée maintenant, soit je l’ai dépassé ! En 2018, je n’étais pas à mon meilleur niveau mais j’étais vraiment bon dans le sable et j’ai à peu près tout gagné. Donc, je ne sais pas si c’est possible d’être meilleur… mais si je peux rester au même niveau, alors je serai déjà bien content.

Via KTM


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