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Courtney Duncan “On veut aller chercher ce troisième titre”

Courtney Duncan “On veut aller chercher ce troisième titre”

La pilote Néo-Zélandaise âgée de vingt-cinq ans et originaire de Dunedin en Nouvelle-Zélande affiche un CV haut en couleur depuis qu’elle a rejoint les effectifs de Steve Dixon en 2019. Alors que Courtney Duncan entame sa troisième saison avec Bike IT DRT Kawasaki, la Néo-zélandaise a déjà récolté deux titres mondiaux en s’imposant sur pas moins de 14 manches et sept grands prix en seulement 2 saisons. 2021, place au coup du chapeau ?

Cette année, le championnat du monde Féminin prendra place sur des circuits variés en République tchèque, en Belgique, en Turquie, en Espagne et en Italie au cours des trois prochains mois et Courtney démarrera sa saison dès ce weekend. La dernière fois que le championnat s’est rendu à Loket en 2019, elle a réalisé un doublé imparable.

Comment te sens-tu ? Quand es-tu rentrée en Europe ?

Je me sens bien et j’ai hâte d’être de retour sur les épreuves sous l’auvent Bike IT DRT. J’ai l’impression que ça fait vraiment longtemps que je ne suis pas revenue en Europe. L’intersaison a été bonne, j’ai pu passer du temps avec mes amis et ma famille et j’ai fait une bonne préparation. Les pistes étaient vraiment top à la maison, en Nouvelle-Zélande. Je suis de retour en Belgique depuis quelques semaines et j’ai pu m’entraîner avec mon mécanicien George.

Le retour en Europe a-t-il été difficile ?

C’était difficile à cause des restrictions aux frontières ; j’ai dû rester deux semaines à l’hôtel quand je suis rentrée en Nouvelle-Zélande. Le Covid ne facilite pas les voyages internationaux …

Comment se passe la vie en Nouvelle-Zélande en ce moment ?

Il n’y a pas de cas de Covid chez nous ; on mène une vie normale depuis plus d’un an maintenant.

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Pour la deuxième année consécutive, tu as été élue sportive de l’année en Nouvelle-Zélande. Comment les gens apprennent-ils à te connaître ?

Il n’y a pas de couverture télévisée directe des courses à proprement parler, mais la télévision nationale et les journaux ont fait du bon boulot pour relater mes victoires et le soutien à la maison a été formidable ; la reconnaissance des gens, c’est vraiment cool, tant au niveau local que national.

Le fait de défendre le titre et d’être favorite, ça te met la pression ?

Ça joue un peu sur l’état d’esprit, et évidemment on veut aller chercher ce troisième titre. Mais je veux juste me pointer sur les épreuves et donner le meilleur de moi-même, comme si j’allais chercher mon premier ou mon dixième titre. J’ai toujours la même mentalité, je veux donner le meilleur de moi-même, faire de mon mieux et tout donner sur la piste.

Quel est ton avis sur le format une journée ?

Chez moi, en Nouvelle-Zélande, on roule toujours avec ce format d’une journée, avec trois ou quatre courses par jour, donc ça me convient plutôt bien ; plus je peux rouler sur la piste sur une journée, plus j’aime ça.

C’est une saison courte, avec seulement cinq épreuves.

C’est comme ça, mais ça signifie que la régularité va être vraiment importante et je pense que c’est excitant pour les fans parce que les points resteront serrés jusqu’au bout. Il y a une bonne variété de pistes; de la terre béton ce weekend, du sable la semaine prochaine. Les deux sont complètement différents et on se doit d’être capable de rouler sur tous les types de piste et dans toutes les conditions pour gagner le championnat.

Comment est ta nouvelle moto ?

La 250KXF 2021 est une très bonne moto, j’aime les nouvelles couleurs et j’ai déjà pu la piloter avec succès pendant la deuxième moitié de la saison dernière, donc je vais utiliser exactement les mêmes réglages.

Ce week-end sera ta première course en Europe cette année alors que la plupart de tes concurrentes ont pu courir dans leurs championnats nationaux. Est-ce un désavantage ?

J’ai fait quelques courses dans mon pays avant de prendre l’avion, mais ces courses nationales ne sont pas les mêmes pour tout le monde ; rien n’est comparable à un grand prix, à une compétition au niveau du championnat du monde. Il y a plus de pression, plus d’attentes ; c’est simplement plus gros sur la scène mondiale et je vis pour des moments comme celui-ci.

Ton avis sur Loket ?

C’est un très beau circuit. Je suis venue ici plusieurs fois dans le passé et ça s’est plutôt bien passé pour moi, alors espérons que je pourrai continuer sur cette lancée. J’ai entendu que les prévisions météorologiques sont bonnes pour ce week-end mais je serais prête à tout.

Via Kawasaki


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