Prétendant au titre sur la côte Ouest en dépit d’une épaule en vrac depuis sa chute d’Anaheim 2, RJ Hampshire se voit rejoint dans ses mésaventures par un certain Nate Thrasher. L’officiel Star Racing Yamaha – qui s’est imposé à Arlington ce samedi, signant son 4ème succès de carrière – roule également diminué, avec un ligament du genou dans le sac des suites de sa chute survenue lors du premier round de la côte Est à Houston.
Déterminé, le garçon a serré les dents à Tampa pour terminer second, avant de finalement décrocher la victoire lors de l’épreuve triple-crown d’Arlington avec un 2-2-3 en manches. Avant l’épreuve de Daytona de ce samedi, Thrasher pointe 3ème du provisoire à 5 points de Max Anstie, et 13 points du leader du championnat, Hunter Lawrence.
“Ce n’est pas l’idéal” a avoué Nate Thrasher ce samedi soir, en conférence de presse. “On essaye de faire le boulot et il y a ce genou qui pose problème, mais ça ne me dérange pas trop. On va continuer de tout donner, on doit faire avec de toute façon. Je ne m’entraîne pas vraiment physiquement pendant la semaine, en réalité. Je suis plutôt limité dans ce que je peux faire, j’essaye juste de gérer la blessure. Je fais mes tours du mieux que je peux, je m’assure de me pointer sur les courses en ayant récupéré le mieux possible et c’est à peu près tout ce que je peux faire pour l’instant.”
“Ça craint, je me suis blessé à Houston et c’était une grosse déception mais on est toujours là. On va continuer a se battre sans se trouver d’excuses. Tout le monde a des petits pépins. Je ne considère même pas que je suis blessé, je fais juste ce que j’ai à faire. Je me sentais vraiment bien à Houston et j’avais une bonne vitesse mais après ma chute, je savais que c’était cuit, ça me faisait vraiment mal. Heureusement, on a un très bon entraîneur – Gareth Swanepoel – qui a été en mesure de me garder au niveau et depuis, on gère comme on peut. Je ne fais rien de trop différent, quand je vais sur les courses j’essaye toujours de gagner, de la même façon que j’essayais de gagner la première épreuve. La blessure est présente, mais une fois que l’adrénaline pointe le bout de son nez, c’est beaucoup plus simple à gérer.”
