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Valentin Teillet « ne pas savoir ce que j’allais faire après ma carrière de pilote, c’était ma hantise »

Image: Fortineau

L’intersaison approche, mais Valentin Teillet ne chôme pas pour autant. Manager de la structure 737 Performance GasGas qui faisait évoluer Timoteï Cez, Sleny Goyer ou encore Tom Guyon cette saison, Valentin se lance dans un nouveau projet de coaching en ligne en 2025 avec une nouvelle plateforme: My Moto Coaching. On a donc été à la pêche aux informations auprès de l’intéressé, non sans faire un détour par les raisons de l’arrêt du programme EMX125 au terme de la saison 2023, tout en dressant le bilan de la saison 2024, sans oublier de parler des projets futurs du team-manager, comme de l’homme. Micro.

Valentin. Tu as décroché le titre de champion du monde 125 avec Mathis l’an dernier, il a également terminé vice-champion d’Europe. Pourtant, tu n’as pas rempilé sur un programme similaire cette année; pourquoi ?

Ce qu’il faut savoir, c’est que l’Europe 125 monopolise énormément d’énergie, de temps et de budget. Avec Mathis, le challenge était de commencer en 85cc et de l’accompagner vers le maximum de ce que je pouvais faire.

Je vais être honnête: j’ai découvert l’Europe 125 en même temps que Mathis. Je lui ai dit « on fonce, je t’accompagne » et on a fait du bon boulot. C’est un pilote qui me l’a bien rendu, et ses parents aussi. Je sentais qu’ils me faisaient confiance, et quand tu as la confiance du pilote et de son entourage, tu ne peux pas dire « on arrête-là ». Donc l’Europe, ça n’a pas été simple, car je me suis rendu compte de l’énergie que ça demandait.

Il faut savoir que je suis coach, mais aussi manager d’une équipe, donc il fallait voir le temps que j’y passais la semaine, que ce soit pour les stages ou pour accompagner mes pilotes. Attention, ça a été hyper gratifiant, on a décroché des résultats vraiment intéressants avec un titre de champion du monde Junior, une place de vice-champion d’Europe, un titre de champion de France en remportant toutes les manches. Et puis Mathis, ça a été un pilote que j’ai formé, donc c’est encore plus gratifiant.

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De là, j’ai connu un changement de vie avec l’arrivée de mon bébé au mois de décembre 2023. Quand j’ai su que ma femme était enceinte, j’ai dit aux parents de Mathis qu’il lui fallait plus que ce que je pouvais lui apporter pour la suite par-rapport à mon changement de vie. C’était très bien ce qu’on avait fait ensemble, on avait un pilote formé, professionnel, mais il lui fallait une structure avec plus de moyens, des gens qualifiés, comme Bud Racing. Au final, j’ai bien fait de le conseiller dans ce sens, car on a vu la saison qu’il fait, et c’est une grande fierté pour moi.

Tu n’avais donc pas l’ambition de repartir sur ce même programme cette année ?

Non. Mais il y a une histoire dont je n’ai jamais vraiment parlé. Après notre belle saison d’Europe sur laquelle on a montré que – malgré notre petite structure – on était quand même capable de faire des choses professionnelles, Fantic m’a approché et m’a fait une proposition qui était vraiment intéressante pour être le team usine Fantic sur l’Europe 125 en 2024. J’ai refusé, pour les mêmes raisons: l’énergie et le boulot que ça demande. Il y a beaucoup de choses à faire en tant que manager d’une équipe, qu’on ne voit pas avant d’en être un. Je suis quelqu’un qui communique beaucoup, mais je fais aussi beaucoup de boulot dans l’ombre.

Pour faire du bon boulot à ce niveau, il faut avoir les pilotes à temps plein, c’est la réalité des choses. Mais moi j’ai mon école de pilotage à gérer en parallèle et ce n’est pas compatible; certes c’est un choix de vie mais aujourd’hui, mon team ne me permet pas de gagner ma vie. Donc je ne vais pas mettre de côté le fait de gagner ma vie pour un team. Un team, c’est du visuel, c’est beau, mais ça demande énormément d’énergie, d’argent, et d’avoir des reins très solides.

Sleny Goyer a ramené le titre de champion d’Europe 85cc au team 737 Performance cette saison @Beyond Prod

Finalement pour 2024, tu es parti sur un programme axé sur un plan « national » avec Timoteï Cez, Sleny Goyer et Tom Guyon. C’est un programme qui était moins énergivore que l’an passé ?

Cette année, oui, j’ai pu respirer un petit peu. On a eu une belle équipe, et ça s’est vraiment bien passé.

Avec Sleny Goyer, j’ai appris à connaître un gamin travailleur adorable. Franchement, j’ai passé une superbe saison avec lui et la finalité, c’est qu’on est champions d’Europe 85cc. J’ai senti que son père – qui est quand même quelqu’un de très présent dans sa vie – me faisait confiance et on a pu faire du bon boulot, je suis vraiment content.

Tom Guyon a été blessé tout l’hiver, et ça n’a pas été facile au début. Je ne vais pas dire qu’il est reparti de zéro quand il a repris la moto, mais ça faisait quasiment 6 mois qu’il n’avait pas roulé. N’importe quel pilote professionnel qui passe par une période compliquée, et par 6 mois sans moto doit aussi passer par une grosse remise en confiance qui n’est pas facile.

La saison sur le papier n’était pas celle qu’on avait espérée, mais on a quand même passé de bons moments. Il y a eu les USA par exemple. Il ne faut pas oublier quand même que Tom fait une pôle aux Etats-Unis; peu importe les circonstances. Finalement, ça a été une année enrichissante. Le but de Tom, c’était qu’il reparte sur les Grands Prix en 2025, c’est le cas, il a un guidon pour retourner en mondial l’an prochain, donc l’année pour moi n’est pas négative.

Saison après saison c’est un peu le même schéma qui se répète pour Tom. Qu’est-ce qu’il manque comme pièce à son puzzle pour que ça fonctionne ?

Pour Tom, outre le fait de faire un bon hiver, je dirais qu’il faudrait le prendre en main et l’avoir tout le temps avec soi pour bosser avec lui en permanence, chose que je n’ai pas pu faire cette année. Il faudrait pouvoir être avec Tom tout le temps pour pouvoir le mettre dans son petit cocon, vraiment lui redonner confiance; il ne faut pas lui laisser trop de lest. Après, c’est un tueur sur une moto; c’est un très bon pilote qui peut faire des choses extraordinaires un guidon entre les mains, mais je pense qu’il faudrait réussir à le structurer encore plus.

Tom Guyon se relançait sur un programme national avec Valentin Teillet en 2024 @Beyond Prod

Un mot sur Timoteï Cez qui vient de décrocher le titre de champion de France Minivert. Quand on aide un petit pilote aussi jeune, est-ce que c’est le pilote qu’on aide ou finalement, les parents qu’on guide ?

C’est une question très intéressante parce que justement, c’est les deux. Dans la plupart des cas, les parents sont jeunes, passionnés, rêveurs et veulent aller plus vite que la musique. Or avec Timoteï, ce n’est pas le cas.

On a des parents qui ont la tête sur les épaules, c’est d’ailleurs très agréable. Ils me font entièrement confiance. On s’était promis avec la famille Cez de prendre notre temps, de ne pas brusquer les choses car Timoteï reste un enfant. Il est arrivé dans le team l’année dernière à tout juste 9 ans. Petit à petit, on met des choses en place. Je leur avais aussi promis de faire de plus en plus de choses pour eux, et ça se fait naturellement. On devrait avoir l’aide de l’usine pour lui l’an prochain, donc ce n’est pas rien.

Moi, j’essaie de guider les parents dans la bonne voie. Il y a une chose que je leur ai demandée, c’est de ne pas écouter tout le monde car c’est un milieu avec énormément de jalousie; il ne faut écouter personne à part les gens en qui on a confiance et – entre nous – ces personnes-là se comptent sur les doigts d’une main.

La famille Cez fait son bonhomme de chemin de son côté, et on avance. Timoteï a pris énormément en maturité et en vitesse depuis l’an dernier et pour 2025, on mettra encore plus de choses en place. Je sais que quand les parents de Timoteï parlent du team 737, ils en parlent positivement et quand ce genre de choses revient à mes oreilles, ça me donne envie d’en faire encore plus pour eux.

Pendant qu’on parle de jeunesse. Je voulais avoir ton avis sur la redynamisation du championnat de France de Supercross chez les Juniors, et du futur retour d’un championnat de France SX 85cc.

Déjà, je tire mon chapeau à toute l’équipe de JLFO pour l’énergie qu’ils y mettent depuis des années. À un moment donné, ils pourraient aussi prendre les choses comme elles sont, mais non, ils se bougent de nouveau.

Ça fait déjà 2 ou 3 saisons que je parle d’avenir avec Jean-Luc Fouchet. J’avais dit qu’il fallait se pencher sur l’avenir du Supercross en France. Ce sont eux qui ont mis les choses en place – pas Valentin Teillet – mais par contre, je suis vraiment pour tout ce qui est mis en place.

Mes pilotes, je les pousse à faire du Supercross. Cette année, avec Sleny, on a fait des entraînements en Supercross. L’an dernier avec Mathis, on en faisait alors qu’il jouait le titre de champion d’Europe. C’est une super école. C’est super d’amener le Supercross aux 85, parce qu’on va faire gagner du temps à tout le monde. Le but de la fédération, c’est de sortir des futurs champions Français, mais il ne faut pas rêver, on n’y arrivera pas en claquant des doigts. Il faut mettre des choses en place, et le Supercross, ça va aider à créer des champions. Il faut aussi avoir de bons coachs et, avec l’ensemble, on pourra sortir des champions.

Aujourd’hui, tu te rends compte que les jeunes mangent du motocross de janvier à décembre et à un moment donné, ils en ont marre. Le Supercross – c’est comme ça que je le voyais quand j’étais plus jeune – c’est comme une récréation. Tu te régales, peu importe ta vitesse. Tu prends des séries de whoops, tu fais des enchaînements, des gros sauts, tu t’amuses, c’est hyper plaisant et en plus de ça, tu développes une technique que tu ne développes pas forcément en Motocross.

Valentin Teillet prêche le Supercross à ses pilotes @Fortineau

Un mot sur le team 737 Performance pour 2025. Tom Guyon ira sur le mondial avec une structure tierce, Sleny Goyer sera sur l’Europe 125 avec une autre équipe également. On a déjà bouclé les effectifs pour la saison prochaine ?

Le Team 737, n’a pas encore signé de pilotes pour 2025. On continue avec Timoteï; l’objectif sera d’aller chercher le titre Europe et Mondial 65cc. On a aussi prévu de le faire rouler en 85cc, mais ce n’est pas totalement finalisé de ce côté-là.

Sleny veut faire l’Europe; c’est normal. Moi, je ne veux pas faire les choses à moitié et le niveau de Sleny lui demande de faire les choses à 100% aujourd’hui, donc je ne peux pas l’accompagner avec le team pour l’an prochain. Il a trouvé un super deal avec une autre marque, je lui ai dit de foncer. Tu ne peux pas bloquer un pilote, au contraire, il faut qu’il avance.

Pour ce qui est des pilotes, je ne peux pas vraiment encore en parler, mais dans l’idée, on aimerait un pilote 85cc ou 125cc, et un pilote 250cc.

On partirait sur un programme national avec – pourquoi pas – un programme avec des courses aux USA parce qu’on s’est régalé avec Tom cette année. Le problème, c’est le budget. On était à 20.000€+ de budget pour deux courses cette année. Ce n’est pas donné, il ne faut pas rêver.

Tu es sur le point de lancer une plateforme de coaching en ligne d’ici les prochains jours. Tu peux m’en dire plus ?

Alors, le projet, c’est My Moto Coaching. Ce qu’il faut savoir, c’est que je suis très investi dans le coaching et que j’aime ce que je fais.

Aujourd’hui, je suis mieux dans ma vie post-carrière en Motocross que je ne vivais ma vie de pilote. C’est une chance que j’ai, parce que ne pas savoir ce que j’allais faire après ma carrière de pilote, c’était ma hantise. D’ailleurs, tu as un sportif sur deux qui part en dépression après sa carrière. Moi, j’aime vraiment ce que je fais aujourd’hui, ces projets que je mets en place.

J’ai beaucoup calqué ma façon de coacher par rapport à ce que je fais avec les pilotes du team, mais pas que. J’ai aussi beaucoup calqué sur ma vie de pilote. Moi, je n’ai pas forcément eu la chance de faire des stages de Motocross.

À mes débuts, mon père m’avait acheté une vidéo de pilotage de l’époque, avec l’Américain Gary Semics. Il m’a énormément inspiré dans mon pilotage. Je calquais ce que je voyais à l’écran. Tous les matins, je regardais cette vidéo. Moi, j’ai appris à piloter une moto à travers une vidéo.

De ce constat, je me suis dit qu’aujourd’hui, on devait partir sur le futur du coaching. Il y a évidemment les stages en physique et c’est très bien, mais à un moment donné, on ne peut pas être partout. Donc, pourquoi ne pas penser au coaching virtuel ? J’ai poussé sur cet aspect-là, on a fait énormément de vidéos, et on propose désormais des programmes d’entraînement.

Il y a beaucoup de gens qui se lèvent le matin et qui se demandent ce qu’ils doivent faire en sport pour progresser. Des gens, qui arrivent sur un terrain et qui se disent « je ne sais pas ce que je vais faire. Je n’ai pas de programme. Est-ce que je fais une manche de 30 minutes ? »

Pour répondre à ces questions, j’ai aussi créé des programmes d’entraînement sur plusieurs semaines pour développer le physique et savoir quoi faire quand on arrive sur un terrain. J’y ai passé beaucoup de temps.

Je propose aussi un coaching personnalisé avec un tchat en ligne où les pilotes peuvent m’envoyer des photos et des vidéos pour que je puisse les corriger. Je pense que pour « révolutionner » un peu le coaching dans le Motocross, il faut passer par là.

Coaching physique, coaching en ligne, Valentin Teillet propose désormais des solutions pour vous aider à progresser sans contraintes de temps, ni de lieux @Marie Roulle

Ce type de programme, ça se destine à qui finalement ? Aux débutants, plus aux confirmés , à celui qui veut faire de la compétition, à celui qui reste en loisir ?

C’est destiné à tout le monde. J’ai des vidéos pour les débutants, pour les pilotes intermédiaires, et j’ai des vidéos de coaching pour les pros. J’ai des programmes d’entraînement pour les débutants, et j’ai des programmes d’entraînement pour les pros, basés sur ce que j’ai fait avec mes pilotes auparavant.

C’était le gros du travail, de mettre en place des choses pour tous les niveaux. Débutant, intermédiaire, semi-pro. On a bossé pour que tout le monde s’y retrouve, sur cette plateforme My Moto Coaching.

Tu vas inévitablement te confronter à des gens qui vont te dire que faire du coaching en ligne, ça ne vaut pas le coaching physique. Qu’est-ce que tu peux répondre à ça ?

C’est sûr que c’est différent. Mais pour progresser, il y a une bonne partie qui se travaille en amont. Les stages physiques, c’est bien: on donne des consignes, on corrige en direct.

Mais qu’est-ce qui amène à une réelle progression aujourd’hui ? Quelles sont nos seules limites ? C’est dans la tête que ça se passe pour beaucoup; c’est le mental.

Avec le coaching en ligne, le pilote peut se préparer en amont, faire de l’analyse et de l’imagerie mentale. Regarder une vidéo, c’est déjà t’imaginer en train de faire le geste, le mettre en application. C’est de la préparation mentale.

La différence qu’il y a avec un stage physique, c’est que tu n’as pas quelqu’un qui t’arrête sur le bord de la piste pour te corriger en live. Aujourd’hui, tout le monde utilise la vidéo; c’est pourquoi j’ai mis un tchat en ligne.

Le pilote peut se faire prendre en vidéo, me l’envoyer, et je peux le corriger, l’aider, lui expliquer. Tu rejoins – dans l’essence – le stage physique sans avoir les contraintes liées aux disponibilités et aux déplacements.

Le bonus, c’est de pouvoir ensuite avoir les gens de cette plateforme sur certains stages en physique, parce que bien évidemment, je continue à faire ces stages en parallèle et le but serait de pouvoir les aider en physique, comme en virtuel.

De par ton expérience dans le monde du coaching et des stages en Motocross; quels sont les types de profils mais aussi d’état d’esprit que tu retrouves lors de ces derniers ?

Quand tu fais un stage, il y a des gens qui paient une prestation. Certains me disent « je ne pense pas venir pour le stage, parce que je n’ai pas le niveau ». Mais c’est au coach de s’adapter à chacun des pilotes le jour d’un stage.

Mon rôle, c’est de les faire progresser, et je travaille beaucoup sur le mental pour ça. Je les mets dans un état d’esprit de progression dès le matin. Oui, ils ont payé un stage, mais je veux – au moment où je mets la clé dans le camion pour rentrer – être satisfait du stage que j’ai fait avec eux. C’est un travail d’équipe. Pour que je sois satisfait de mon stage, il faut que j’arrive à voir mes pilotes évoluer tout au long de la journée; il faut optimiser ce moment. Il y a énormément de mise en condition dans un stage pour parvenir à une réelle progression.

Au fil du temps, j’ai un peu changé ma vision des stages. À l’époque, j’étais le premier à dire que ça ne servait à rien, mais c’est faux parce qu’un mec qui paye un stage est d’office dans une optique de rentabilité. Il ne vient donc plus sur le terrain pour faire de la figuration. Ce premier état d’esprit te met d’office sur la voie de la progression, et bien plus que je ne l’aurais moi-même imaginé. Personnellement, je suis très satisfait des résultats qu’on arrive à avoir en stage.

Et disons, quelqu’un qui serait intéressé pour passer par My Moto Coaching, c’est sûr combien de temps, ça lui coûterait combien, ça fonctionnerait comment pour lui finalement ? Il me semble que ce sera bientôt en ligne.

La plateforme sera en ligne le 1er octobre. Il y aura trois types d’abonnements. Il y aura un abonnement d’appel à 180 euros, et il y aura le plus gros abonnement en coaching personnalisé à 450 euros par an. On a voulu partir sur des prix raisonnables pour le coaching, parce qu’on sait que le sport en lui-même coûte très cher, et on veut que ce soit accessible pour tout le monde.

Après, j’aime bien remettre les choses dans le contexte parce que je le vois en stage: il y a des pilotes qui mettent 1.000€ dans une ligne d’échappement qui ne va pas leur apporter grand-chose car la réalité, c’est que seulement 2 % des pilotes savent réellement utiliser la puissance de leur moto.

Ce gars-là, j’ai envie de lui dire que pour 450 euros, finalement, il a un coaching personnalisé qui va vraiment pouvoir l’aider à optimiser ses entraînements, l’aider à avoir une vraie progression et à savoir utiliser la puissance de sa moto dans un premier temps. Un abonnement, ce sont des solutions, des choses à mettre en place, de la structuration.

Un petit plus pour ceux qui s’abonnent à un coaching personnalisé, ils auront des codes promo qui vont jusqu’à 55 % de réduction. Donc le pilote qui passe beaucoup de pièces en entraînement va vite s’y retrouver.

Tu m’avais parlé d’un live, c’est toujours d’actualité ?

Oui, je pense d’ailleurs qu’ils seront gratuits pour en faire profiter tout le monde. On parlera de thématiques de coaching, d’entraînement, et on pourra interagir avec tout le monde. La plupart des gens ont des questions, le but sera de pouvoir leur apporter des réponses, et un accompagnement pour les aider à structurer une progression.

Ensuite, ceux qui le désireront pourront passer par la plateforme. On a de tout. De la vidéo sur la préparation mentale, physique, sur la technique moto, avec du nouveau contenu tous les mois. Je n’ai pas eu peur d’investir de l’énergie et du financier pour faire quelque chose d’intéressant. On a une plateforme qui est vraiment élaborée, une équipe de tournage professionnelle qui bosse dans le monde de la TV, donc j’ai hâte de pouvoir présenter My Moto Coaching aux pilotes désireux de franchir un nouveau step avec moi.

Valentin Teillet « ne pas savoir ce que j’allais faire après ma carrière de pilote, c’était ma hantise »
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