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Jett Lawrence “Depuis gamin, je rêvais de venir à Daytona”

Jett Lawrence “Depuis gamin, je rêvais de venir à Daytona”

Et d’une deuxième victoire de saison pour Jett Lawrence, qui s’impose à l’occasion du prestigieux Supercross de Daytona ce samedi. Le pilote Australien récupère de fait la plaque rouge en solo, plaque qu’il partageait ce week-end avec Cameron McAdoo. Troisième de la finale, le pilote Kawasaki Pro Circuit concède 5 points au pilote Honda HRC, après s’être tordu le genou lors de la manche qualificative. Place à détroit ce week-end.

Jett, Daytona est une course importante. Tu aimerais toute les gagner, mais est-ce que c’était spécial de gagner ici ?

C’est une expérience vraiment cool. Je pense que même si je n’avais pas gagné ce soir, c’est quand même une grande expérience à vivre, ne serait-ce que pour le nombre de fans qui sont là. Ça se rapproche le plus d’une course de Nascar, au même endroit. On ne va peut-être pas aussi vite, mais bon. C’était vraiment cool. Depuis gamin, je rêvais de venir à Daytona et aujourd’hui, je repars avec la victoire.

Si tu devais donner une note de 1 à 20 à ta tentative de burnout, tu donnerais laquelle ?

Je lui donnerais un trois, il était pourri [rires]. J’ai presque cassé la jambe d’un mec à travers la barrière. Je pensais qu’elle serait beaucoup plus solide, je suis rentré dedans et tout le truc à reculé de quelques mètres.

Le burnout n’est pas vraiment la spécialité de Jett

C’était une finale plutôt calme pour toi, tu avais beaucoup d’avance, malgré les retardataires.

Cette avance m’a rendu la vie bien plus facile. Stilez Robertson était présent pendant longtemps, quelque chose de l’ordre des 10 premières minutes. Je pouvais le voir du coin de l’œil à chaque virage à 180 degrés. Je savais qu’il était là, et c’était une bonne chose parce que ça me permettait de rester concentré. La piste était étroite à certains endroits, c’était beaucoup plus difficile de doubler les retardataires. Tu essayais de recouper les virages plus tôt pour les doubler, mais ils étaient ensuite dans les lignes principales, et il fallait sortir de ces dernières. Je me suis fait enfermer plusieurs fois, je me suis retrouvé bloqué derrière des pilotes mais la plupart du temps, ils faisaient ce qu’il fallait et s’écartaient. Sinon, je commençais à leur crier dessus. C’était un bon week-end, calme pour ma part; beaucoup mieux que le week-end dernier. Au moins, je peux m’endormir plus tranquille ce soir.

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Tu as connu un sacré week-end le week-end dernier. Est-ce que tu ressens encore les effets de ta chute cette semaine ?

Non. J’ai eu beaucoup de chance avec cette chute parce que je suis atterri sur du mou. Je me suis cogné le thorax assez fort, j’avais bien mal deux tours après la chute. Je l’ai senti un peu plus tard dans la nuit. Le lendemain, j’avais un peu mal, mais toute cette semaine, je me suis senti très bien. Pour ce qui est de la respiration, ça va. Je n’ai pas été trop affecté ce week-end, pour être honnête, mon pilotage n’a pas vraiment été affecté non. Je me sens très bien sur la moto, en sécurité, elle pardonne beaucoup de choses. 

Jett Lawrence VS Stilez Robertson

Que fais-tu pour mettre ce genre d’incident derrière toi ?

Je ne sais pas. C’est difficile à mettre derrière d’une certaine façon, mais en fin de la journée, il faut juste s’en servir pour grandir, et mettre tout ça derrière soi. Les gens n’arrêtent pas d’en parler. Il faut passer à autre chose, c’était le week-end dernier. On passe au week-end suivant, et c’est Daytona.

Parle-nous de cet incident dans le dernier tour de la heat. Tu as confondu le drapeau blanc avec le drapeau à damiers, et on t’a vu faire un câlin à un commissaire de piste ensuite.

Ce n’est pas mon moment le plus brillant. Je pensais que la course était finie. J’ai regardé le commissaire et je me suis dit qu’il avait l’air un peu agité, il me criait dessus, il agitait ses bras, son drapeau en me hurlant “GO,GO,GO !”. Je me suis retourné et j’ai vu Stilez Robertson sur le saut d’arrivée, remettre les gaz à la réception. Je me suis dit “Oh, non…” Après la course, je suis allé voir les deux commissaires qui étaient là, et j’ai demandé qui était celui qui m’avait fait signe que la course n’était pas terminée, parce qu’il m’avait sauvé la vie. J’ai un peu bousillé les qualifications de certains mecs, car on a fait une manche plus longue que l’autre groupe, et c’est de ma faute. J’ai fait un calin à l’un des commissaires qui m’avait fait signe, pour le remercier.

Images: Align Media


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