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Maxime Renaux “Mes attentes sont revues à la hausse”

Maxime Renaux “Mes attentes sont revues à la hausse”

Troisième du mondial MX2 la saison passée après avoir remporté son premier grand prix, Maxime Renaux retrouve l’équipe Factory Yamaha – équipe pour laquelle il avait évolué quelques années auparavant – pour sa troisième année dans la catégorie. Blessé à l’épaule à l’intersaison, le tricolore n’a participé qu’à une seule épreuve de préparation à Crisolles, en mai dernier. Vous avez été 11% à voter pour une victoire de Maxime à Orlyonok en Russie ce weekend.

Maxime, ton année n’a pas si bien commencé. Tu t’es déboîté l’épaule à Riola Sardo en février. Comment vas-tu désormais ?

Oh, c’est du passé. Mon épaule est complètement guérie après une bonne rééducation en Belgique. Il n’y a plus rien à craindre. Je peux à nouveau faire de la moto comme avant. Je suis en pleine forme.

C’est ton retour avec Monster Energy Yamaha Factory Team, qui s’appelait alors Kemea Yamaha. Retour aux sources ?

C’est ça. J’ai roulé pour cette équipe en 2015 et 2016. Le patron et le manager sont toujours les mêmes personnes. Le personnel a un peu changé, mais je sais comment cette équipe fonctionne. Donc, ce n’est pas un grand changement pour moi. C’est génial d’être dans une équipe d’usine. En tant que pilote, il n’y a plus qu’à se concentrer sur son pilotage. C’est vraiment cool. J’ai de bons souvenirs avec cette équipe. Quand je suis arrivé à Kemea, en 2015, je n’avais pas beaucoup d’expérience  à l’international. Je ne savais pas trop à quoi m’attendre. Mais j’ai gagné la première manche de l’EMX125, j’ai terminé troisième du championnat et j’ai décroché le titre mondial 125 à El Molar. De beaux souvenirs.

2020 a également été une belle saison pour toi. Troisième du championnat du monde MX2 et vainqueur d’un GP à Faenza. Mets-tu la barre plus haut pour 2021 ?

En tant qu’athlète, on se doit d’être ambitieux. Mes attentes sont effectivement revues à la hausse en 2021 mais je ne veux pas me mettre trop de pression. Pour commencer, je veux simplement prendre du plaisir à rouler. Il sera très important d’être régulier et surtout de ne pas se blesser. Je me sens bien pour le moment. J’ai faim de victoire aussi. Je suis impatient de commencer le championnat du monde. On va disputer beaucoup de courses en un court laps de temps. Je ne me plains pas, car je peux faire ce que j’aime vraiment faire : rouler.

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Tu n’as fait qu’une seule course de pré-saison, à Crisolles il y a deux semaines. Est-ce que c’est suffisant pour être prêt pour l’ouverture du mondial ?

Oui. Je n’ai pas besoin de beaucoup de courses pour être en forme. Je n’ai pas besoin de courses d’intersaison pour me prouver que je suis dans le bon rythme. Pendant que mes coéquipiers participaient aux courses d’Ernée, j’ai travaillé dur à l’entraînement. Crisolles était ma seule course de pré-saison. Je me sentais bien. Mon niveau était bon, la vitesse et le rythme étaient bons. Beaucoup de pilotes souffrent de mal aux bras lors de la première course de l’année. Pas moi.

Orlyonok est un tracé que tu apprécies ?

Oh, oui. J’ai roulé à Orlyonok en 2018 en EMX250 et en 2019 en MX2. Une piste rapide sur une surface très dure. C’est ce que j’aime vraiment. Je pense que je vais prendre beaucoup de plaisir à Orlyonok à nouveau. Je suis heureux de commencer la saison sur ce type de piste.

Avec Thibault Benistant, vous avez le même entraîneur, est-ce que c’est un avantage de s’entraîner ensemble ?

Ces dernières années, je m’entraînais surtout tout seul. C’est sûr que c’est plus fun d’avoir Thibault et Kenny (Vandueren) à mes côtés. J’ai déjà beaucoup appris de Kenny. L’année dernière, j’étais toujours en train d’y aller à fond, même à l’entraînement. J’en faisais trop… Maintenant, je me rends compte qu’il faut travailler dur, mais aussi prendre suffisamment de temps pour récupérer.

Via Yamaha

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