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Mitch Evans “Je ne peux pas dire que je suis à 100%”

Un communiqué de presse Kawasaki KRT

Nouveau membre de l’équipe Kawasaki Racing Team, Mitch Evans s’apprête à faire ses débuts en vert sur le mondial MXGP ce week-end en Argentine. Le seul pilote Australien engagé sur le mondial cette saison donne de ses nouvelles avant de débuter les choses sérieuses, et dévoile notamment qu’une blessure à l’intersaison l’a empêché de participer aux courses de préparation avec son coéquipier, Romain Febvre.

Mitch, comment te sens-tu avant ce premier grand prix de la saison ?

Je me sens très bien. Je me suis beaucoup entrainé en Belgique et en Sardaigne, j’ai fait beaucoup plus de volume comparé à ce que je faisais auparavant. C’est un type d’entraînement bien différent mais je me sens déjà très bien avec l’équipe et mon nouvel entraîneur. Tout est au point. J’ai contracté une petite blessure et c’est pourquoi je n’ai pas fait de courses de préparation à l’intersaison mais je me sens en forme actuellement, j’ai pu rouler quelques fois avant de prendre la direction de l’Argentine. Je ne peux pas dire que je suis à 100%, mais au moins je me sens frais pour le début de saison et on sait très bien qu’elle sera longue !

Tu aimes ce tracé Argentin ?

J’adore toujours venir ici, même si le voyage est vraiment long. Ça me prend plus de temps d’aller en Argentine que pour rentrer chez moi en Australie depuis l’Europe. J’aime vraiment cette piste, les fans sont au top, c’est un tracé technique et je pense qu’il sera plus défoncé que d’habitude étant donné qu’il y aura plus de pilotes en piste ce week-end. C’est aussi du plus. J’aime toujours autant venir ici car non seulement, le tracé est magnifique, mais le pays est superbe. Je suis content qu’on soit venu un jour plus tôt que d’habitude; ça nous donne un peu plus de temps pour récupérer du voyage.

 
 C’est un tracé sur lequel tu as de bons souvenirs.

J’ai participé à mon tout premier grand prix ici même, et j’ai signé mon tout premier podium ce jour-là, donc j’ai vraiment de très bons souvenirs ici. J’ai tendance à être très en forme en début de saison, et même si je n’ai pas passé beaucoup de temps sur la moto, je suis confiant avec ma vitesse et ma condition physique donc j’ai hâte de faire un premier week-end solide en Argentine.

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Il n’y a pas beaucoup de guidons factory en MXGP; et tu en as dégoté un. Comment ça s’est fait ? 

J’ai toujours été un peu en contact avec Antti (Pyrhonen); j’ai toujours gardé un œil sur son équipe et quand j’ai su le soutien qu’ils apportaient aux pilotes, j’ai su que c’était ce que je cherchais. On a commencé à discuter, même si dans le même temps j’avais reçu des offres pour faire le World Supercross, les grands prix, rouler aux USA et même en Australie. Je savais que je voulais continuer à rouler en MXGP, et que KRT était le meilleur des choix pour moi.

C’était difficile de t’adapter à la Kawasaki ?

Il y avait beaucoup de choses différentes avec cette Kawasaki en comparaison avec mon ancienne moto, mais j’ai apprécié ces différences. On n’a pas vraiment fait beaucoup de testing avant la fin de l’année mais j’étais à l’aise sur la moto d’entrée de jeu, et quand on a commencé à s’entraîner de façon intensive en Janvier, on a rapidement trouvé les réglages qui me convenaient. Je me sens vraiment en confiance sur la moto à l’heure actuelle.

Tu as aussi appris à connaître de nouvelles personnes au sein du team Kawasaki.

Je vis à quinze minutes de l’atelier, donc je suis là-bas presque tous les jours et je suis très content. C’était quelque chose que je voulais, être en mesure d’être un peu plus investi avec l’équipe, pouvoir être un peu plus dans l’interaction avec eux. Quand tu débarques d’Australie, tu ne connais personne en Europe, et tu ne sais pas trop comment t’y prendre, où aller donc avoir un soutien de ce genre est vraiment bénéfique. C’est la première fois de ma carrière que j’ai pu tisser d’aussi forts liens avec les membres de mon équipe. Chaque jour, je vais à l’atelier et je dis bonjour à tout le monde, et je vois bien qu’ils sont très occupés et qu’ils travaillent dur. Les voir investir autant de temps et d’énergie dans leur travail me permet d’apprécier encore plus tout ce qu’ils font. Je suis vraiment reconnaissant de tout ce qu’ils font pour nous, pilotes. Autre chose importante, si je veux tester quelque chose de nouveau sur la moto, on peut le faire directement !

Te voilà donc en confiance pour la nouvelle saison ?

Je ne suis pas stressé du tout; on va prendre les choses course par course. Je veux me concentrer sur mes départs, et pouvoir rouler devant. Romain a pris de bons départs à Hawkstone et l’an dernier, on a bien vu à quel point la moto était bonne en sortie de grille. C’est assez drôle parce que l’an dernier, j’ai toujours évité de me retrouver à côté d’une Kawasaki sur la grille de départ à cause de ça, et désormais, je roule sur cette moto.

Mitch Evans “Je ne peux pas dire que je suis à 100%”

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