Vous avez désormais un point commun avec Jeffrey Herlings.
Personne n’est exempt de quarantaine, même quand on s’appelle Jeffrey Herlings. L’actuel leader du mondial MXGP après les deux premières épreuves de la saison aurait bien du mal à cacher son manque de motivation ces dernières semaines. Actuellement confiné aux Pays-Bas, Jeffrey Herlings prend son mal en patience en attendant la reprise du championnat – si tant est que ce dernier reprenne … Un programme plutôt light pour The Bullet, à base de Netflix & quelques séances de sports, tout de même …
Lisa Leyland et Paul Malin se sont entretenus avec Jeffrey Herlings pour un Studio Show à domicile.
Jeffrey Herlings
“C’est chiant. Ça, je peux vous le dire. Quand vous roulez, vous voulez toujours un peu de repos mais quand vous disposez d’autant de temps libre, c’est comme si vous étiez blessé. J’essaye de tirer le meilleur parti de la situation, personne ne veut ça, ce sont des temps difficiles surtout qu’on ne sait pas ce qu’il va se passer dans un avenir proche ; pour l’heure, je fais des trucs à la maison.
Normalement, je ne roule pas car je suis blessé, là, je ne roule pas, car je ne peux pas. La situation est différente. J’ai roulé la semaine après Valkenswaard pour la dernière fois, ça fait un mois maintenant. Tous les terrains sont fermés, tout est plus ou moins fermé en Europe pour l’heure. C’est un peu long, on a eu beaucoup de pluie et de mauvais temps, et depuis que le Coronavirus est arrivé, il fait beau et chaud. Il a littéralement plus tous les jours jusqu’à Valkenswaard et depuis, il fait beau tous les jours, c’est encore plus dur de rester à la maison toute la journée.
J’ai regardé Breaking Bad en une seule semaine, il y a 5 saisons. Je suis au dernier épisode. Je passe 12 heures par jour devant la TV, je fais un peu de vélo, je vais un peu dehors car c’est encore autorisé, je m’entraîne 2 ou 3 heures par jour mais bon, tout est fermé de toute façon, je reste à la maison, je fais attention ; je passe beaucoup de temps devant Netflix. (…)
Tim n’est pas trois fois champion du monde pour rien. L’écart qu’on a été en mesure de creuser sur les autres à Valkenswaard était plutôt impressionnant dans les deux manches, surtout en seconde manche. Gajser m’a impressionné. C’était un début de saison assez particulier. Febvre s’est blessé et n’a pas roulé, Cairoli revient de blessure, Prado aussi, tous les gros clients n’étaient pas là ou en pleine forme et je pense que quand la saison reprendra – que ce soit en juin ou en juillet – ce sera différent car les gars seront de retour en forme, les résultats seront différents et les courses aussi. On a vu que les conditions ont joué leur rôle, c’était pas mal boueux à Valkenswaard, ce n’était pas vraiment une course normale non plus en Angleterre. Tim m’a surpris par sa vitesse en ce début de saison. (…)”
