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Romain Febvre “déçu de ne pas gagner le grand prix”

Interview: Conférence de presse

Romain Febvre n’est pas passé loin de la victoire de Grand Prix à Trentino ce dimanche. Large vainqueur de la manche qualificative du samedi, le pilote Français a trouvé l’ouverture sur Jorge Prado en seconde manche avant de distancer le leader du championnat, et de s’imposer. Bien parti en seconde manche, l’officiel Kawasaki KRT était de nouveau en position de porter une attaque sur Prado mais une erreur dans un virage le verra chuter alors qu’il avait la victoire d’épreuve en poche. Romain termine cinquième du second débat et second du grand prix. Forcément déçu, il reprend tout de même 6 points sur la plaque rouge ce week-end et tire du positif de sa prestation lors du quatrième round. Rendez-vous à Agueda, d’ici 3 semaines.

Romain, tu semblais en grande forme ce week-end. C’était ton GP sur le papier, mais tu n’as pas gagné. Tu en tires tout de même du positif ?

Bien sûr, il y a beaucoup de points positifs a tirer de ce week-end. Cette semaine, j’ai travaillé sur mes départs et j’ai réussi a faire de bons changements sur la moto, à trouver de bons réglages. Je suis parti devant hier – en manche qualificative – mais aussi deux fois seconds lors des manches aujourd’hui [dimanche]. C’est une bonne chose.

Je me sentais bien, j’aime le tracé ici, mais ce n’est pas là où je suis le meilleur et pourtant, je suis en mesure de bien rouler dessus. En première manche, j’étais derrière Jorge et après quelques tours, j’ai été en mesure de le déborder. J’avais ensuite de l’avance sur Tim, et j’ai pu gérer cet écart jusqu’à la fin.

En seconde manche, j’étais bien placé, second, j’ai pris mon temps. J’ai tenté d’attaquer dès le premier tour car il y avait beaucoup d’eau sur la piste et je voulais trouver l’ouverture. Vu que ce n’est pas passé, j’ai repris mon rythme. Je savais que j’étais bien placé, que je pouvais gagner le grand prix en terminant second. J’ai fini par perdre l’avant, chuter et finir 5ème. Je suis déçu de ne pas gagner le grand prix, mais c’est comme ça.

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Outre cette erreur et cette chute, il y a beaucoup de positifs à tirer de ce week-end.

On aurait pu penser que tu attaquais trop en seconde manche, mais ce n’était visiblement pas le cas.

Au début de la seconde manche, j’attaquais. Dans les premiers tours, on cherche toujours les bonnes traces et il y a toujours moyen de doubler rapidement. J’étais un peu plus rapide en début de course et quand on a tous trouvé nos traces, le rythme était similaire. Je n’étais pas directement dans la roue arrière de Jorge, j’avais une seconde, une seconde et demie de retard, et puis j’ai perdu l’avant.

Pourtant, je faisais attention dans ce virage car l’organisation avait beaucoup arrosé avant la seconde manche. Mais, c’est arrivé quand même. C’est une erreur de ma part. Quand le week-end se déroule aussi bien et que tu finis de cette façon-là, en chutant, ce n’est pas idéal mais je n’y peux rien, c’est comme ça. On prend des points, c’est une bonne chose. On va continuer comme ça.

Avec Jorge et Tim, vous êtes au-dessus du lot en ce moment. On peut dire que le championnat se joue déjà entre vous 3.

Nous quatre avec Jeffrey, car je l’inclus dedans, je pense qu’on est un peu plus rapide que le reste du plateau. Comme ce week-end, si on part devant, on voit bien que c’est difficile de nous rattraper. Avec Tim et Jorge, on a déjà partagé le podium à 3 reprises en 4 grands prix. Je ne suis pas monté sur le podium à Riola Sardo le week-end dernier, mais Jeffrey était dessus, donc je dirais que c’est entre nous quatre. Tout dépend du départ, et de notre gestion de course. Si personne ne se blesse, ça va être intéressant. Il va falloir rester régulier, et surtout éviter les pépins physiques; c’est le plus important.

En première manche, Tim était vraiment proche à l’arrivée et tu t’es retourné lors du passage sous le drapeau à damier. Tu étais surpris de le voir ?

Pas vraiment. Pendant toute la manche, et après avoir doublé Jorge, Tim m’a imité deux ou trois tours plus tard et moi, j’ai contrôlé l’écart. Il était à deux ou trois secondes de moi pendant tout le reste de la manche. Dans le dernier tour, j’ai regardé mes secteurs pour vérifier, j’ai fait un bon temps mais j’ai vraiment fait attention dans les derniers virages et j’ai entendu qu’il était juste derrière moi. Il attaquait pour tenter de me doubler, mais il n’y avait pas vraiment d’ouverture. C’était serré, mais je l’ai contenu.

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