Romain Febvre “Le plan est de revenir en Argentine”
En l’absence de Jeffrey Herlings et Romain Febvre en ce début de saison 2022, les Gajser, Prado, Seewer & compagnie se frottent les mains. Victime d’une chute lors du Supercross de Paris fin 2021, Romain Febvre est contraint de faire l’impasse sur les premières épreuves du mondial 2022 pour se refaire une santé. Le pilote Français espère pouvoir revenir en piste dès la troisième épreuve du championnat qui se disputera fin Mars en Argentine; c’est tout le mal qu’on lui souhaite. Romain Febvre était présent lors de la table ronde organisée par le promoteur du championnat à quelques jours de l’ouverture de la saison 2022.
Romain, comment s’est déroulée ta saison 2021 ?
C’était une très bonne saison pour moi, pour l’équipe. On s’est battu du début jusqu’à la fin du championnat. C’était intense. Je ne me suis pas posé trop de questions pendant la saison, les courses se sont enchaînées tous les week-ends et je me concentrais ce que je devais faire. Je ne suis pas passé loin du titre, j’étais un peu déçu mais désormais, et en regardant en arrière, je pense qu’on a fait une très belle saison.
C’était très serré en fin de saison, en arrivant à la dernière manche, on savait que tout pouvait arriver. J’étais énervé et déçu en fin de saison car j’échouais d’un rien et il y avait de la frustration, mais c’est comme ça.
Comment va ta jambe depuis ta blessure au Supercross de Paris ? Quand vas-tu remonter sur la moto ?
Je suis tombé à Paris, je me suis fracturé le tibia en un endroit, et le péroné en plusieurs endroits. Une sale blessure mais tout a été bien réparé par un bon docteur. Il faut que j’attende encore un peu, je ne sais pas exactement combien de temps. Le plan est de revenir en Argentine, on verra. Hier, j’ai été consulter un médecin et ce dernier m’a autorisé à essayer de rouler mais je sens que je ne peux pas vraiment encore monter sur la moto. Peut-être rouler sur du plat mais ce n’est pas vraiment mon objectif. Je pense que je vais attendre deux semaines supplémentaires avant de monter sur la moto et j’espère pouvoir être présent derrière les grilles en Argentine.
Quel GP attends-tu avec impatience ?
J’aime vraiment l’Argentine, selon moi, c’est le meilleur tracé du calendrier même si je n’ai jamais bien performé là-bas; je ne suis jamais monté sur le podium mais c’est l’un de mes tracés préférés, c’est pourquoi j’aimerais pouvoir revenir là-bas.
L’endroit est irréel, et vu la façon dont le tracé est conçu, surtout en 450, on peut vraiment utiliser la puissance de nos motos. La surface est bonne, c’est comme du sable bien compact, il y a de beaux sauts, de beaux virages. Pour moi, c’est le meilleur tracé du calendrier.
C’est comment d’avoir ton pote Ben Watson au sein de l’équipe cette année ?
C’est cool, j’ai travaillé avec Ben en tant que coéquipier d’entraînement pendant 2 ou 3 ans avec mon ancien coach Jacky Vimond. Je le connais depuis longtemps et on est de bons amis. On pense de la même façon et on a l’habitude d’être ensemble. Quand j’ai su qu’il venait dans l’équipe, j’étais super content. On partage tout désormais – bien que je sois blessé pour l’instant – mais on partage l’entraînement physique. J’ai hâte de remonter sur la moto pour rouler avec lui et en apprendre aussi également de lui. De son côté, il peut aussi voir ce que je fais pour s’améliorer et c’est une bonne chose.
C’est comment, la vie de papa ?
Avoir un enfant, c’est beaucoup de travail. Je profite vraiment en ce moment car je suis très souvent à la maison et je peux passer beaucoup de temps avec ma fille et ma compagne. C’est super. Ma fille grandit, elle vient de fêter ses un an le mois dernier et elle est bientôt sur le point de marcher, c’est vraiment drôle. Ce n’est pas simple tous les jours mais j’essaye de tirer tout le côté positif car c’est ce dont je me souviendrai plus tard.
