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Valentin Teillet “Il faut savoir qu’un team, c’est énormément de boulot et un gros budget”

Image: MX July

Avec Mathis Valin et les effectifs de l’équipe 737 Performance GasGas, Valentin Teillet part à la conquête du titre de champion d’Europe 125 face au Letton Janis Reisulis cette saison. Champion d’Europe lui-même dans la catégorie 250 en 2008, Valentin Teillet met son expérience à disposition de ses pilotes ces dernières saisons pour leur permettre de briller sur les championnats nationaux et Européens. L’homme à la tête du team 737 Performance GasGas se livre sans détour dans cet entretien et nous permet de plonger dans l’envers du décor, qui n’est pas toujours aussi rose qu’il n’y paraît. Micro.

Valentin, pour commencer, et après discussions avec certains team-managers sur l’Europe, il ressort souvent qu’il y a trop de courses sur les championnats Européens. À l’époque de ton titre en EMX250, vous aviez disputé 14 épreuves. Il y en aura 10 sur l’EMX 125 cette saison. Alors, est-ce qu’il y a trop de courses en championnat Européen, selon toi ?

Oui, clairement. Le problème, c’est pour les teams et surtout pour les petites équipes comme moi, c’est beaucoup de déplacements et un gros budget. Aujourd’hui, on se retrouve avec des épreuves en Finlande, Suède, Lettonie, on aura la coupe du monde en Roumanie, c’est énormément de kilomètres !! Il faut être réaliste. Là, on a fait la tournée Lettonie et Allemagne, on est sur un budget de plus de 5.000 €. On prend l’avion avec le pilote, le camion part avec le mécanicien, il y a les voitures de location, les logements, il faut du budget. Aujourd’hui, je n’ai qu’un pilote donc on déplace une petite structure sur l’Europe, pour des questions de coûts.

Tu es soutenu par GasGas France, il y a des comptes à rendre auprès de la marque. Qu’est-ce qu’ils attendent de toi ?

En fait, on est aidés par GasGas France donc le championnat d’Europe pour eux, ce n’est pas une obligation. Eux visent le championnat de France Junior et l’Elite. On fait l’Europe car on a préparé Mathis pour ça et c’est pour moi l’objectif principal mais au final, notre aide de GasGas France est suffisante pour le France mais l’idéal serait une aide plus conséquente de la part de GasGas Europe aujourd’hui. Cependant, GasGas France joue le jeu, il font en sorte de nous soutenir du mieux qu’il peuvent et c’est encourageant.

Avoir le soutien d’une marque pour l’Europe, c’est l’objectif pour la suite ?

Oui, car aujourd’hui on représente bien GasGas. Depuis le début de l’année, on n’a loupé qu’un podium et sur l’Europe, on met la GasGas en avant. On se rend aussi compte que les marques concurrentes font de grosses aides pour l’Europe, comme Yamaha ou Fantic, qui sont aussi sur les podiums avec nous.

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Au niveau de la préparation de la moto de Mathis, est-ce qu’on est loin d’une moto d’origine ? On parlait justement de Fantic ou de Yamaha qui, on le sait, on des motos bien préparées.

On a une moto relativement d’origine. Il y a une préparation mais on utilise beaucoup de pièces d’origine car de base, la moto est performante et c’est ce qui est bien avec la GasGas car on a déjà, de base, une moto performante.

Mathis se bat pour le titre Européen face à Janis Reisulis cette saison @MX July

Tu me disais que l’idée de 737 Performance, c’était d’aider des jeunes comme Mathis. Des jeunes de 16 ou 17 ans, on en retrouve également sur l’Europe 250 et sur le mondial MX2. Ce sont des catégories sur lesquelles tu te vois partir, dans un avenir proche ?

Ça fait 4 ans que j’ai le team, que j’ai essayé plusieurs choses et c’est vrai que ce qui me plaît, c’est les jeunes du 125, du 85 et même du 65. Je me rends bien compte que plus on les prends jeune, plus ils sont malléables. Mathis avait 12 ans à l’époque. Quand ils sont jeunes, c’est là que la technique se développe rapidement. Ma volonté aujourd’hui, c’est de rester avec les jeunes. À l’heure d’aujourd’hui, partir sur l’Europe 250 avec un pilote, ce n’est pas dans les plans mais encore une fois, tout dépend des opportunités qui se présentent.

Finalement, tu ne te dis pas que tu prépares des pilotes à atteindre leur meilleur niveau, avant de les voir partir dans des structures différentes et ne pas vraiment avoir les récompenses des investissements effectués pendant toutes ces années ?

C’est sûr, mais je m’y suis préparé en amont, j’en suis conscient aujourd’hui. Mon rôle n’est pas simple. J’aimerais accompagner les pilotes encore plus haut mais aujourd’hui je suis coach, et j’ai aussi 737 Performance. J’ai deux identités et mon rôle principal, c’est d’être coach. Après, le team est là aujourd’hui mais peut-être qu’un jour, j’aurais une opportunité de devenir coach après d’une équipe, auprès d’un pilote comme le font Vimond ou encore Demaria. Là, je pourrais peut-être suivre le pilote plus longtemps. Aujourd’hui, j’ai la volonté de suivre mes pilotes et de les préparer pour une carrière même s’il est vrai que je ne bénéficie pas forcément des fruits du travail effectué par la suite. Ça fait partie du jeu, je le savais, et par rapport à Mathis, je me donne à 110% pour le préparer et l’accompagner. Je savais très bien qu’il allait avoir des propositions pour la suite. Mathis, quand on a commencé ensemble, il ne jouait pas les premiers rôles du France. On a énormément travaillé pour en arriver là, il a évolué au fil des années et ça, c’est grâce à la confiance au sein du binôme.

Cette année, je pense que peu de gens s’attendaient à voir Mathis jouer le titre de cette façon. Sur le plan personnel, en tant que coach et team-manager, est-ce que des marques ou même d’autres équipes t’ont approché pour te proposer des opportunités pour la suite ?

Je pense que les teams et les marques voient que j’ai mon team, que je communique énormément autour, et je ne pense pas qu’ils s’imaginent qu’un jour je pourrais envisager d’être coach pour un autre team. Je ne l’ai pas trop fait savoir. Je n’ai pas vraiment eu de personnes qui m’en ont parlé. Il faut savoir qu’un team, c’est énormément de boulot et un gros budget qu’il faut avoir à l’année pour le faire tourner.

Pour être franc, je pensais qu’en 4 ans on allait passer un gros cap mais ce gros cap, on ne le passe pas forcément. Le budget que j’avais au début, c’est le même aujourd’hui même si certains partenaires ont pu faire un peu plus pour nous. Aujourd’hui, le team fonctionne toujours beaucoup avec des partenaires extrasportifs. Certains partenaires vont nous donner 2.000€ et ne pourront pas donner plus la saison suivante sauf que nous, on a évolué, nos pilotes ont évolué, nos résultats ont évolué, et on a eu besoin de plus de finances. C’est là qu’est mon point d’interrogation. Ça fonctionne, on fait du résultat, mais qu’est-ce qu’on fait après ? D’ici 2 ou 3 ans ? Est-ce que je mettrais le team 737 entre parenthèses pour coacher un pilote qui roulerait à 100% en championnat du monde ? Ce n’est pas impossible.

Aux côtés de Valentin Teillet, Mathis Valin s’affirme comme l’un des meilleurs pilotes Européens en 125 @MX July

Tu as l’impression d’être dans une impasse aujourd’hui ?

Si on avait une marque qui s’investissait pour nous – et je dis une marque car ce qui coûte cher aujourd’hui ce sont les motos et les pièces – avec du matériel et du budget financier, ce serait possible de développer encore plus le team car c’est toujours mon souhait numéro 1: pouvoir nous développer, être encore plus reconnu, aller chercher un maximum de bons résultats.

L’histoire avec Mathis est belle car on est parti ensemble de zéro. Il est arrivé en même temps que le premier partenaire de l’équipe 737 Performance et il a vu toute l’évolution au fil des années. Aujourd’hui, je me rend compte que même en roulant devant en championnat d’Europe, ça ne se débloque pas plus que ça. Aujourd’hui, je suis en train de regarder un peu pour la suite, et l’avenir.

Il reste 4 épreuves sur l’Europe 125. Rien n’est joué mais sur le papier, Janis et Mathis sont vraiment au-dessus. Ça va être difficile d’intercaler des pilotes entre Mathis et Janis et on a l’impression que ce titre reviendra à celui qui fera le moins d’erreurs. Tu partages cette réflexion ?

Oui. Dans ma stratégie avec Mathis, je lui ai fait prendre conscience qu’il était meilleur que Janis. Je ne lui ai pas dit pour lui faire plaisir, c’est juste qu’il est meilleur. Aujourd’hui, il a en face de lui un concurrent qui est régulier et qui ne fait pas beaucoup d’erreurs mais sur le papier, quand Mathis arrive à tout mettre bout à bout, il est plus fort. En début d’année, je ne sais pas si c’était le cas mais dernièrement il a passé un cap mental et il y croit désormais.

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Pour remettre les choses dans leur contexte, l’an dernier, Janis Reisulis roulait 2 à 4 secondes plus vite au tour que Mathis. Cet hiver, j’ai demandé à Mathis ce qu’il voulait faire en 2023 et il m’a répondu “je veux être champion d’Europe”. Je lui ai dit de ne pas s’endormir, qu’il avait du boulot, on savait que Janis allait être le gros favori et il roulait 2 à 4 secondes plus vite que Mathis. Il m’a dit qu’il était prêt à travailler, on s’est préparé pour être champion d’Europe. En Suisse en début de saison, il l’a battu mais il se demandait quand même si ce n’était pas un coup de chance. Lors de la seconde épreuve en Italie, il a chuté, il y a eu une mauvaise gestion de la plaque rouge, Mathis s’est mis la pression. De là, on a travaillé sans trop penser au championnat, le but était de progresser, de s’entraîner et de rouler pour gagner; il l’avait fait une fois et il pouvait donc le refaire. Depuis, il a passé un cap. Il a gagné une manche au Portugal, en France, en Lettonie et de là, Mathis a bien vu que ce n’était pas de la chance, qu’il en était capable.

En début de saison, on voyait que Janis avait tendance à partir à la faute quand il était sous pression. Est-ce que rester dans la roue de Janis pendant les manches, même si Mathis se sent plus rapide, histoire de le pousser à la faute, c’est une stratégie que vous adoptez cette année ?

En fait, j’analyse beaucoup ce sport et dans tous les cas, dès qu’il y a un peu de pression, on a du mal à se concentrer sur son pilotage. En Lettonie, il était premier et il est tombé en seconde manche; Mathis est reparti devant Reisulis et Werner qui sont les deux autres hommes forts du championnat. Je l’avais préparé à cette situation, je lui avais dit “si ça t’arrive, tu repars et surtout, tu dois refaire un gros tour derrière en te surpassant”. C’est ce qu’il a fait. Ils roulaient tous les trois en 2:09, Mathis a chuté, il a enregistré un tour en 2:15 et de là, il a signé un 2:07 le tour suivant. Il leur reprenait déjà deux secondes au tour suivant.

Il a pris l’ascendant psychologique à ce moment-là, les autres se sont dits “il est tombé, et il est en train de nous larguer”. Il a fait trois tours comme ça d’affilée après sa chute, et il avait six secondes d’avance. C’est une guerre psychologique et quand tu arrives à avoir l’ascendant en montrant que tu es plus fort, les autres n’y arrivent plus mentalement et ils lâchent. Au début quand on a travaillé ensemble et encore l’année dernière , je ne dirais pas que Mathis était faible mais ce n’était pas un battant; désormais, il y croit, c’est un guerrier.

Le pilote 737 Performance Gas Gas a remporté 5 manches cette saison @MX July

Vous avez six semaines avant Lommel. C’est une épreuve clef sur le championnat d’Europe chaque année. Mathis n’est pas un pilote qui a des difficultés dans le sable mais ça reste un tracé très particulier.

Bien sûr. On va préparer Lommel comme une épreuve de sable normale. Je veux surtout que Mathis arrive à se surpasser dans les 10 dernières minutes donc on va travailler sur l’intensité en fin de manche pour que les chronos ne chutent pas en fin de manche. N’importe quel pilote, dans le sable, roule 4 à 6 secondes moins vite en fin de manche. En terme de vitesse pure, on ne va pas rêver, Reisulis est mieux dans le sable mais physiquement, Mathis peut faire la différence dans le sable en fin de manche. Il m’a déjà prouvé qu’il était prêt physiquement cet hiver et je veux qu’il prenne conscience qu’il peut tenir ses chronos jusqu’à la fin dans le sable. S’il voit qu’il peut tenir une manche dans le sable avec le même rythme du début à la fin, il va se dire qu’il peut tous les battre; c’est ma stratégie.

Vous revenez d’Allemagne. Mathis gagne la première manche, chute au début de seconde manche avant de remonter pour assurer la seconde place de journée. Il y a eu une histoire au départ de la seconde manche; que s’est-il passé, concrètement ?

En première manche, Mathis s’est mis sur la première grille car il avait signé la pole. C’était la place la plus directe vers le premier virage et tous les meilleurs pilotes des autres catégories choisissaient cette grille. Mathis était devant, il a perdu un peu de rythme, Janis est revenu mais Mathis a tenu en mettant un tour à la moitié du paquet avec 50 secondes d’avance sur le troisième.

Le lendemain matin, je me suis rendu sur la grille de départ, et on a vu avec Lucas Bechis (entraîneur de l’équipe de France 125) que la grille de Mathis brillait, bien plus que les autres d’à côté. J’ai appelé un représentant d’Infront et je lui ai demandé de toucher la grille de départ: il y avait de l’huile dessus. C’était un acte volontaire. La grille de départ est large, et il n’y en avait que au niveau du placement des roues. Infront a joué un rôle important, et moi aussi car je n’en ai pas parlé à Mathis. Quand je m’en suis rendu compte, je ne lui ai rien dit et j’ai attendu qu’il parte pour son tour de reconnaissance. De là, l’équipe d’Infront a nettoyé toute la grille pour qu’elle soit propre pour le départ. Heureusement que je m’en suis rendu compte car sinon, c’était une véritable patinoire qui l’attendait. Là où je suis content, c’est qu’on a réussi à le cacher à Mathis. Quand il est revenu de son tour de reconnaissance, ils étaient encore en train de la nettoyer mais je suis allé le voir directement pour lui parler d’autre chose pour qu’il ne se rende compte de rien. Mentalement, ça aurait pu jouer sur son départ et finalement, il est parti dans les premiers. J’ai fini par lui dire à l’arrivée de la seconde manche.

Ce sont les dessous du sport dont les spectateurs n’entendent pas parler. Dans ta carrière de pilote, tu as déjà été confronté à ce type de situation ?

J’ai déjà rencontré des situations bizarres, mais plus avec des coéquipiers de tes concurrents qui essayent de te gêner. Pour un titre de champion de France, j’ai déjà eu un coéquipier d’un de mes adversaires qui a essayé de me faire tomber plusieurs fois. Ça fait partie du sport, les équipes défendent leur poire et ça ne me dérange pas. Là, c’était un acte limite. On n’incrimine personne, on ne cherche même pas à savoir qui c’est, on s’en fout. Il va falloir être vigilant, et ce sera mon rôle d’être sur mes gardes à chaque fois, pas à celui de Mathis. On ne changera rien pour la suite, mais je serais très vigilant. Je n’ai pas pété les plombs, je suis resté relativement calme et dans le fond je me suis dit qu’on devait déranger certaines personnes pour qu’ils en arrivent à faire ça, et si on dérange, c’est qu’on fait du bon boulot. Ça reste petit quand même.

Valentin Teillet veillait déjà au grain, mais sera plus vigilant que jamais pour la fin de saison @MX July

737 Performance, c’était une façon pour toi de transmettre ton expérience aux jeunes pilotes pour leur éviter de faire certaines erreurs. D’un autre côté, est-ce que tu ne serais pas toi aussi dans le processus d’apprentissage du rôle de team-manager, à te rendre compte petit à petit que tu en fais aussi, des erreurs ?

Totalement. Ma façon d’aborder mon rôle de coach a énormément changé ces dernières années. Je suis beaucoup plus axé sur le mental qu’avant. Je me disais qu’on développait un pilote techniquement et physiquement mais ça va bien plus loin que ça. J’ai beaucoup progressé sur le côté mental car je m’y suis beaucoup intéressé et je pense que ma force, en tant que coach, elle est désormais plus sur l’aspect mental. Si Mathis a passé un gros cap, c’est parce que je l’ai mis dans un cocon de préparation mentale et chaque phrase que je lui dis avant le départ d’une course est pensée et réfléchie pour le mettre en confiance, tout est calculé. Aujourd’hui, je me rends compte que c’est aussi très important, au moins autant que le physique et la technique.

En 2024, Mathis devra monter sur l’Europe 250 et visiblement, il ne sera plus chez toi. Est-ce que tu penses déjà a l’an prochain, et à un pilote pour le replacer ?

Oui, je regarde un petit peu mais il n’y a rien de concret. J’attends de voir les opportunités que je vais avoir au niveau des aides car aller voir un pilote sans vraiment savoir où je vais pour l’an prochain, c’est un peu compliqué. C’est en train de se mettre en place, et ça va se bouger au courant du mois de juin. Aujourd’hui, pour se battre devant à l’Europe il faut quand même faire les choses sérieusement et je pense que les gens se rendent compte qu’avec 737 Performance, on est crédible. Au début, ils attendaient de voir ce que ça donne et aujourd’hui ils peuvent voir que c’est du sérieux.

Sur l’Europe, on voit des jeunes partir en camion tous les week-ends avec leurs parents pour tenter l’aventure et toucher un rêve qui ne sera accessible qu’à une petite poignée. Avec l’arrivée du World Supercross, est-ce que tu penses que certains jeunes devraient s’ouvrir à la discipline car une nouvelle porte vient de s’ouvrir pour faire carrière dans ce sport ?

Je trouve que la plupart des parents n’ont rien compris. La plupart ne veulent pas mettre leurs gamins en Supercross: quel dommage, mais quel dommage. Je le vois: j’ai mis Mathis à l’entraînement en Supercross l’an dernier, c’était stratégique et c’était pour le développer techniquement. Cette année, on fait encore des entraînements en Supercross car il adore ça et ça lui servira toujours. Quand j’entends dire que le Supercross est trop dangereux, je trouve ça vraiment dommage car c’est faux: le Supercross n’est pas dangereux quand c’est bien pratiqué, au contraire, ça apporte énormément. Ce championnat WSX, je n’ai pas eu l’occasion de pouvoir l’intégrer avec mon équipe mais qui sait, pour plus tard ? Je trouve que c’est un super championnat et j’ai pu en discuter avec certaines personnes qui y ont participé. Le promoteur s’investit beaucoup pour que les teams puissent bien faire les choses et c’est beau. Pour moi, ce championnat va se développer et à chaque fois que quelque chose se développe pour le sport, je suis très content.

Valentin Teillet “Il faut savoir qu’un team, c’est énormément de boulot et un gros budget”
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