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Romain Pape “Les objectifs sur l’outdoor sont plus que validés”


Encore actif sur l’outdoor US et le championnat SuperMotocross il y a quelques semaines, Romain Pape est rentré au bercail et a repris son activité d’électricien monteur dans les bâtiments d’élevage; deux salles, deux ambiances. C’est au pays de l’oncle Sam que le pilote Breton a décidé de faire sa transition à la catégorie 450 cette année – sur le championnat outdoor – et le garçon n’a pas démérité. Auteur de nombreuses manches dans les points et se battant aux portes du top 10, Romain Pape a terminé 17ème du championnat et a même dégoté son ticket qualificatif pour les épreuves du championnat SuperMotocross avant de faire un détour par le Brésil pour participer à la finale du championnat national. Un périple qu’il raconte ici même. Micro.

Alors Romain. Te voilà rentré de ton périple Américain et de retour au travail. Ça va, le moral ?

Non, ça ne va pas [rires]. Je n’étais pas prêt à ça. Je m’étais dit que ça irait, que j’allais être content de rentrer mais en fait, on s’habitue vite à ne pas travailler ! J’avais prévu de stopper un peu la moto car j’ai un peu ma dose. Là, il va falloir bosser pour renflouer les caisses, c’est là le problème.

Tu roulais sur Kawasaki en France, en 250. Tu es parti faire l’outdoor en 450 sur une Husqvarna. C’était comment, cette transition ?

Franchement, ça ne m’a pas posé de problème. Ce n’est pas que ça n’a rien changé mais ça a été top. En fait, j’avais testé rapidement la moto lors d’un test hivernal et elle m’avait bien plu. Je suis arrivé aux USA, et la moto était prête, les suspensions aussi; tout était nickel. Je me suis senti super bien directement, et puis roule ma poule. J’avais choisi GasGas car je n’avais pas envie de mettre des mille et des cents pour avoir une moto qui marchait bien sur place. Je voulais une moto qui marchait d’origine, qui était performante et cette GasGas – comme les KTM et Husqvarna des années d’avant – je savais qu’elle avait fait ses preuves et du coup je suis parti sur ça.

Avant que tu ne partes, tu me disais que l’objectif était de rentrer dans les 20 avant la fin du championnat. Ces objectifs ont-ils changé lors de ton mois de préparation aux USA, où tu as pu te mesurer un peu aux autres ?

Non, car tu ne sais jamais où tu te situes; à l’entraînement tu auras toujours des mecs qui mettent vraiment du gaz. Franchement, je ne savais pas trop où j’allais être. Quand je suis arrivé à Pala, j’avais quand même la pression pour passer la qualif’. J’étais toujours dans les mêmes objectifs: me qualifier à chaque fois et essayer de marquer des points. Les objectifs sur l’outdoor sont plus que validés; au fur et à mesure de la saison ce n’était que du kiff pour moi. À aucun moment, je ne me suis mis dans la tête de devoir faire du top 10, je suis resté sur mes objectifs même si on veut toujours faire mieux; moi, je voulais faire du mieux possible. À chaque fois que j’étais dans les 20, j’étais content.

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Romain est parti s’acclimater et se préparer sur le sol Américain un mois avant l’ouverture de la saison, stratégie payante … @DR

Tu fais 11ème à High Point, c’est ton meilleur résultat de la saison. Il a manqué quoi pour chercher le top 10 cette année ?

Il m’a manqué d’être encore un peu meilleur, tout simplement [rires]. Après, ça roule dans les 10. Il m’a peut-être aussi manqué un peu de chance, si Ken Roczen n’était pas venu faire celle-là … [rires]. On peut toujours se trouver des excuses mais il m’a manqué d’être meilleur. Mais onzième, ce n’est pas trop mal pour un petit Breton !

Tu avais le statut de privé avec l’équipe TPJ que tu payais et qui t’amenais ton matos, ta moto, et qui s’occupait de toi sur les courses. Finalement, être un pilote privé aux USA et en Mondial, ça a l’air d’avoir deux significations assez différentes vu les structures.

Tu es pilote privé quand tu n’es pas dans un team usine; il y a des mecs comme Masterpool qui sont aussi des pilotes privés mais ils ont plus d’aides et de matériel que nous. Il y a une grande majorité de pilotes privés, en 450 il n’y avait pas beaucoup de pilotes usines cette année. Il y a quand même des  structures un peu plus conséquentes avec des teams satellites comme Rocky Mountain, Rock River Yamaha où il y a pas mal de moyens mais ça reste des structures privées. Entre la 10-12ème place et jusqu’au fond du classement, on ne retrouve quasiment que des pilotes privés.

Tu as dû faire tourner quelques têtes cette année car personne ne te connaissait vraiment. Tu as été approché par des structures ?

Non, pas trop. Après, on a quand même pas mal parlé de moi. La première fois, ils se disent que tu as fait une belle course et puis voilà. Vu que ce n’était pas qu’un coup d’éclat et que je faisais régulièrement de belles courses, que j’étais présent sur tout le championnat, les gars savaient qui j’étais mais de là à avoir des propositions où des contacts pour avoir de plus gros coups de main, non. Il y a des personnes qui venaient me voir pour me dire que c’était top ce que je faisais, qu’il fallait continuer comme ça, mais pas de là à me proposer un bon guidon.

L’an dernier tu avais fait 3 épreuves en 250. Tu fais autour de 20 & 30 sur tes piges. Tu t’attendais à être mieux en 450, catégorie que tu découvrais finalement ?

Non, je partais dans l’inconnu. Une fois que les premières courses passent, tu te dis que ta place est là mais avant de partir, je ne savais pas. J’avais bien vu que les mecs du 450 étaient un peu moins énervés qu’en 250, qu’ils avaient un peu plus d’expérience. C’est un peu moins la cohue car en 250, c’est la guerre. Je m’étais dit que ce serait un peu moins l’anarchie en 450, peut-être pas plus facile, mais moins le chaos.

Le pilote Breton a ramené deux tops 10 de manche cette saison, un à Hangtown, et un à High Point. @Kardas

En venant un mois avant pour te préparer, c’était assez tôt finalement ?

Il faudrait toujours pouvoir venir plus tôt, pour pouvoir être vraiment bien sur ce championnat. En fait, il faudrait venir 2 mois avant pour faire toute la préparation sur place mais après, il faut des ronds donc moi, j’ai fait au mieux en fonction de ce que je pouvais. Ce qui était bien, c’est que quand je suis arrivé, mes motos étaient prêtes, mes suspensions étaient prêtes, je n’avais plus qu’à rouler donc on était quand même vachement bien organisés, ça l’a fait et on n’a pas eu de souci.

Il me semble qu’à Red Bud, ça ne s’est pas bien passé pour toi ?

J’ai chié dans la colle là-bas. Je suis tombé sur un saut lors du tour de chauffe de la première manche, comme un con. Ça m’a un peu ruiné la journée mais il fallait bien qu’il y ait un petit truc qui me laisse un peu un goût amer, sinon ça aurait été trop beau. Le matin, je n’avais pas roulé au top et après cette chute, j’avais galéré, je n’avais pas un bon rythme, je n’étais pas au top de ma forme et j’ai peiné. En première manche j’ai abandonné après avoir chuté et j’ai crevé en seconde manche donc pour moi, c’était une journée de merde. Après, je ne peux rien dire sur la piste car le site est magnifique, l’énergie là-bas est dingue. Par contre, je n’ai pas pris trop de plaisir.

Alors, ce Larocco’s Leap ?

Je l’ai sauté deux fois, en me disant que je n’avais pas le choix, car sinon tout le monde allait se foutre de ma gueule. J’y suis allé et après, c’était fait et j’ai vite arrêté [rires]. Dans le virage d’avant, je devais perdre deux bonnes secondes simplement parce que je me concentrais pour envoyer le Larocco’s Leap. Ce n’était pas la peine d’y penser plus que ça, du coup.

À la TV, ça paraît facile mais quand tu es devant le saut … Déjà, quand tu vois l’appel, tu te dis que tu ne vas jamais arriver jusqu’en haut tellement c’est raide. Tu ne vois pas la réception et quand tu fais le tour à pied et que tu vois la réception, tu te rends compte que c’est un mur. Tu n’as ni le droit de te mettre court, ni le droit de te mettre long; tu dois te poser avec une marge d’erreur de 2m; il faut être précis. Ça passait bien quand je l’ai fait, mais moi en 450 j’étais à fond donc au moins, j’avais le bon dosage [rires]. C’était quand même chaud.

La piste que tu as le plus aimé cette saison et pourquoi ?

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High Point, car c’est là que j’ai signé mon meilleur résultat, c’est souvent lié. Je me sentais vraiment trop bien, le site était magnifique et même si c’était un peu de la boue, j’étais vraiment top et quand tu te sens bien, il y a tout qui va, tu profites et j’en garde un très bon souvenir.

On avait discuté de la tranche de budget que tu avais dû prévoir pour faire cet outdoor, on parlait de 60 à 70.000€, est-ce qu’on est resté dans le budget prévu ?

Oui, on est resté dedans. J’ai bien géré mon truc et j’ai calculé comme il le fallait; je n’ai pas vraiment trop rencontré de mauvaises surprises de ce côté-là. J’ai dépensé un peu plus au niveau des suspensions car on a vraiment continué à les modifier pour progresser, donc ça m’a coûté plus cher que prévu mais j’ai aussi réussi à gagner de l’argent ailleurs donc le budget était bien planifié et c’était rodé de ce côté-là.

Romain Pape a signé 15 manches dans les points, sur les 22 disputées cette saison @Kardas

Et on arrive à prendre des ronds sur cet outdoor en rentrant dans le top 20 régulièrement ? Ce doit être plus rentable que de faire l’Elite …

C’est plus rentable avant même d’y être car déjà, le projet a intéressé pas mal de gens par chez moi qui m’ont aidé un peu financièrement pour aller concrétiser tout ça. Quand tu pars faire ce genre de chose sans te ruiner avant même d’avoir commencé, c’est déjà pas mal. Quand on part pour l’Elite, on part avec les poches vides et on revient avec les poches presque aussi vides vu que ça ne paie pas, donc ce n’était pas compliqué de faire mieux. Il y avait aussi un peu de primes de résultats donc ce n’était pas trop mal. J’avais les primes du promoteur, j’avais aussi des bonus avec le team quand je rentrais dans les 20 et je prenais un petit billet à chaque fois, c’était cool. Après, il y avait les contingency auxquelles j’étais éligible.

S’il fallait mettre le doigt sur une galère rencontrée lors de ce périple américain, ce serait laquelle ?

Les petits soucis qu’on a pu avoir pendant nos voyages. Pour la dernière épreuve du championnat SMX, on a eu un vol qui a été détourné vers un aéroport différent car celui d’origine était sous un orage. Du coup, on a loupé notre correspondance, on a pas mal galéré. J’étais avec Yannig Kervella et on est arrivés sur la piste à 3 ou 4h du matin et il y avait les essais le lendemain. Ce serait le mauvais souvenir du trip; on se demandait si on allait arriver, où on allait dormir, c’était la misère.

Tu n’avais plus TPJ, plus de mécanicien, comment ça s’est géré ce SMX ?

Pour le SMX, j’étais 29ème du championnat après l’outdoor donc j’étais qualifié et sûr d’être pris. Il y a eu quelques mecs de blessés donc ils sont allés repêcher des pilotes plus loin dans le classement. J’étais content d’être qualifié directement pour ce championnat, c’était encore une bonne expérience. J’aurais aimé me qualifier pour les finales et prendre des ronds en plus mais pour ça, il fallait être meilleur [rires]. Ce SMX, c’était la débrouille. Au début, je n’avais rien trouvé pour transporter la moto à la première épreuve et c’est pourquoi je n’y ai pas participé. C’est Arnaud, un Franco-Américain qui habite à côté de Chicago et qu’on avait rencontré à Red Bud qui avait gardé ma moto chez lui pendant trois semaines après Ironman et il nous a retrouvés à Chicago. De là, c’est dans le camion Pirelli qu’elle a fini, jusqu’à Los Angeles. Ça ne s’est pas trop mal goupillé pour moi.

Ils étaient deux français engagés à temps plein sur l’outdoor 450 cette saison, Romain Pape et Dylan Ferrandis @Michael Antonovich

Tu n’es pas le plus grand adepte du Supercross, tu as préparé le SMX comment ? Tu n’avais pas peur de te retrouver face à des enchaînements de taille SX US sur lesquels tu pouvais te casser les dents ?

L’avantage, c’est que je me suis cassé les dents à l’entraînement donc je n’en avais plus à perdre le jour de la course [rires]. Je n’avais jamais vraiment fait de Supercross mais de toute façon, il fallait bien y aller. On ne savait pas trop à quoi la piste de Chicago allait ressembler donc je m’étais quand même entraîné en Supercross. J’ai pris quelques bonnes boîtes à l’entraînement mais comme j’étais en forme, je ne me suis pas blessé. J’ai pu profiter au max. La piste de Chicago n’était pas trop typée Supercross, plus Motocross et du coup c’était top pour que je puisse débuter; il y avait de gros doubles, de la vitesse, c’était vraiment trop bien. En LCQ, j’étais parti troisième, et ils en prenaient trois pour la finale. Ça durait quatre tours. Je me fais une couille dans le troisième tour dans une partie sable en enfonçant l’avant et je manque de tomber. Du coup, deux mecs m’ont doublé et je termine cinquième, juste derrière le quatrième. Ce n’est pas passé loin, mais ce n’est pas passé quand même.

La piste du Coliseum était plus typée Supercross mais j’ai quand même très bien roulé, donc j’étais vraiment content de moi. La piste, c’était de la folie; un souvenir de fou. Je n’ai pas connu quand les Supercross se déroulaient ici à l’époque mais pour moi, c’est comme si j’avais participé à mon Supercross US ce jour-là; c’était OUF. La piste était costaud, sans whoops, mais il y avait des enchaînements bien techniques. Je me suis régalé, je n’étais pas tendu, je roulais bien et j’étais trop content. J’aurais aimé me qualifier, mais je n’avais pas trop de regrets car je m’étais fait plaisir, je n’avais pas chuté.

Tu aurais quand même pu rouler lors de la finale, car il y a eu des abandons.

Oui, Justin Barcia s’est plumé en première manche et Dylan Ferrandis s’est aussi fait mal donc il y a eu de la place en plus. Ils nous avaient dit qu’ils prenaient des remplaçants en Motocross mais pas en Supercross car d’habitude, il n’y a qu’une finale en Supercross. En fait, ils ne nous ont rien dit et ils ont été prendre celui qui avait fait 8ème du repêchage, derrière nous. De toute façon, s’ils m’avaient proposé de rouler je n’y serais pas allé. Prendre la place d’un pilote qui s’est satellisé, qui est à l’hosto alors que je n’avais pas roulé depuis 5 heures, ça ne m’enchantait pas. Je préférais profiter, regarder les bons pilotes rouler depuis le bord de piste plutôt que faire le pingouin.

Romain Pape a fait un dernier stop au Brésil pour la finale du championnat national, sur lequel était engagé un certain Stephen Rubini @Rodrigo Junior

De là, tu es parti au Brésil faire la finale du championnat national … C’est quoi, cette histoire ?

Le SMX c’était le bonus, et ça, c’était le sur-bonus. Après Chicago, le mec qui gère le team GasGas Brésil m’a envoyé un message sur Instagram pour me dire qu’ils cherchaient un pilote pour 2024 et qu’ils étaient intéressés. On a discuté un peu et de là, il m’a dit qu’il y avait la finale du championnat et que je pouvais venir, tout frais payés, si je voulais rencontrer tout le monde, voir comment ça se passait. Ça me faisait encore décaler mon retour d’une semaine, je me suis dit que mes clients allaient péter un plomb mais que je n’avais qu’une vie. J’ai accepté, j’ai pris un avion et j’y suis allé.

Le week-end a été un peu gâché par la météo car il était tombé beaucoup de pluie avant la course. Les essais du samedi ont été annulés et du coup, on a juste fait un essai de 15 minutes le dimanche, et deux manches. Je suis parti quatrième en première manche avant de finir sixième, je n’étais pas trop dedans, je n’avais pas trop roulé sur leur moto, sur la piste. Je suis tombé dès le début de la seconde manche, mais je suis remonté troisième en roulant super bien donc j’étais content.

La piste, c’était de la folie. Elle était grandiose, ils se sont même enflammés. C’était tellement gros que certains sauts ne passaient même pas [rires]. Franchement, c’était le top même si la météo avait rendu le truc vraiment mou, il y avait des ornières de fou, c’était défoncé; je n’avais même pas vu ça de toute ma saison d’outdoor aux USA. C’était une belle organisation.

Ils cherchent un pilote pour l’an prochain … C’est une possibilité du coup pour toi ?

C’est une possibilité …

Si jamais tu retournes aux USA en 2024, tu ferais quelque chose différemment ?

Si j’y retourne et j’ai l’intention d’y retourner, je ne changerai rien. Je continuerai dans la même lancée que cette année. Il n’y avait rien à jeter, rien a rajouter en plus. Ça s’est vraiment bien passé. Y aller plus tôt, ce serait chaud car j’ai promis du boulot à des gens en France et j’ai une conscience professionnelle, je ne mettrai pas de côté ce que j’ai promis donc aller plus tôt aux USA, ce sera compliqué. J’ai prévu le coup, j’ai arrêté les prises de chantier pour le mois de mai l’année prochaine mais bon, il va falloir bosser jusque-là.

Rodrigo Junior

On ne te voit donc pas sur les championnats de France en 2024 ?

Non. Peut-être pour mon club à Romagné, mais ce sera tout.

Elle va ressembler à quoi, ton intersaison ?

Là, j’ai envie de couper un peu. Mon corps est fatigué car j’ai fait beaucoup de moto, beaucoup de sport, je n’avais jamais fait ça avant et j’ai besoin de récupérer. Je tire mon chapeau aux pilotes professionnels qui ne font que ça, car ce n’est pas du repos, et pas de la branlette ! Sur le moment, c’est dur mais quand tu te retrouves dans ma situation, à devoir rentrer pour retourner au boulot, tu te dis que tu aurais pu encore faire quelques courses en plus; à choisir … C’est vrai que ce sont des athlètes et ils méritent ce qu’ils ont, on va se le dire … Moi, je vais recommencer à rouler en début d’année prochaine, tranquillement, pour commencer à ré-attaquer sérieusement d’ici la mi-mars.

Si tu prévois de retourner aux USA et que tu as déjà un pied à terre sur place, tu ne te dis pas que tu pourrais t’intéresser au Supercross aussi ?

C’est sûr que quand j’ai fait un peu de Supercross, il n’a pas fallu bien longtemps avant que je n’y pense mais après, je verrai. Je n’ai pas fait assez de Supercross à l’heure actuelle pour savoir si j’en suis capable mais avec plus d’entraînement, je pense que je serais capable de faire des choses pas trop mal dans la discipline. On verra bien, je ne mets pas d’option là-dessus, mais je ne l’écarte pas non plus.

Si vous souhaitez vivre l’aventure Américaine via le récit d’Alexandre Gauriat, mécanicien de Romain Pape sur l’outdoor US, c’est par ici.

Alexandre Gauriat “Avec Romain, on a vécu des moments merveilleux aussi bien sur la moto qu’en dehors”

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