USA

Jason Anderson “Il y a tellement de mecs rapides, c’est dingue”

Jason Anderson “Il y a tellement de mecs rapides, c’est dingue”

Il aura fallu attendre Orlando 2 et la septième épreuve pour voir Jason Anderson finalement intégrer son premier top 5 de saison. Après un début de saison timide, le pilote Rockstar Energy Husqvarna retrouve les places qui sont siennes et, malgré un sélecteur cassé dans le premier tour de la finale de ce samedi, Jason Anderson est parvenu à terminer 4ème de cette première épreuve au Speedway d’Atlanta. Le champion de 2018 était présent en conférence de presse au terme de cette treizième épreuve.

Jason Anderson – en conférence de presse:

“Je me sens de mieux en mieux au fur et à mesure de la saison. En ce qui concerne ma journée à Atlanta, le tracé était tellement long que j’ai eu l’impression de faire des manches à l’entraînement, j’ai bouclé autant de tours que possibles et il me semble que lors des essais, on n’a fait que 6 tours. Le tracé était ensuite complètement différent pour les manches qualificatives. En ce qui concerne mon pilotage, je me sentais bien toute la journée et en finale, je me sentais bien également.

Quand je suis arrivé sur la piste lors des essais ce samedi, j’étais nerveux. Le tracé était vraiment long et on n’allait pas avoir beaucoup de tours pour tout assimiler. Je me disais que j’allais oublier dans quelle portion de piste j’étais, tellement elle était longue. Lors du track walk, j’avais du mal à savoir quel enchaînement était dans quelle portion. Lors des premières séances d’essais, je regardais la retransmission TV pour pouvoir me souvenir de la piste en regardant les autres, voir ce qu’ils faisaient. Le tracé était vraiment cool, unique, mais il était peut-être un peu trop long pour la finale. La pluie a aidé à ralentir la vitesse, car je pense que sinon, ça aurait été un tracé très rapide.

En finale, dans le premier virage, j’étais à côté de Joey Savatgy, j’ai été percuté et quand je suis arrivé sur le premier double je n’avais plus de sélecteur de vitesse. J’ai roulé toute la finale comme ça mais ce n’était pas si terrible, j’étais bloqué en 3ème je crois. Dans le sable et devant les mécaniciens, le moteur hurlait, c’était dingue. Dans les whoops, c’était un peu dur car normalement je passe la 4 pour avoir un peu plus de traction, donc je devais arriver vraiment très vite. Ce n’était pas idéal, mais ce n’était pas si terrible. […]

Pssst ! l'article continue ci-dessous :)

J’essaye de m’améliorer semaine après semaine et honnêtement, j’apprécie mieux mes semaines d’entraînement. Ça se passe mieux sur les épreuves mais les résultats ne montrent toujours pas de quoi je suis capable, il faut que je parte devant car c’est difficile sinon, il y a tellement de mecs rapides, c’est dingue.. Tu arrives dans le premier virage et le top 10 qui plonge à l’intérieur, ce n’est que des pilotes usine, puis tu regardes à l’extérieur, et il y en a encore d’autres … 

Quand on en arrive à ce point dans nos carrières, quand on est à ce niveau, on travaille tous très dur et on sait comment gérer notre programme; tous les gars contre qui je m’aligne sont des anciens champions. On sait tous ce qu’on doit faire pour faire le job, et parfois, s’entraîner là où on veux, arranger son agenda comme on le veut, ça nous permet de rester content, d’arriver aux courses dans un bon état d’esprit et je pense que c’est très important pour nous, surtout que notre saison est très longue. Rester motivé pendant 29 courses sur une saison, c’est difficile, il faut être au top du top, donc moins tu seras stressé pendant la semaine, mieux ce sera. La catégorie 450, c’est beaucoup de stress le weekend, donc pendant la semaine, j’essaye de limiter le stress mais je travaille toujours très dur en même temps.

Je n’ai pas fait de testing une seule fois cette saison, j’utilise les mêmes suspensions, les mêmes réglages que l’an dernier; j’ai un peu touché au SAG ici et là, à la transmission, mais c’est tout …

Quand je suis arrivé en catégorie 450, le top 5 était vraiment très rapide, mais en 2016, on pouvait prendre un mauvais départ et facilement revenir top 5, mais maintenant, si tu pars mal et que tu te retrouves en 10ème position, tu te bats avec un gars comme Marvin Musquin … Il y a des gars très forts et c’est très dur quand tu prends un mauvais départ. À l’époque tu pouvais sauver des points, mais maintenant, ce n’est pas simple.

À l’époque de Ricky Carmichael, même avec un mauvais départ, les gars pouvaient revenir dans le top 3. Puis le nombre de tops pilotes est passé de 3, à 5, puis à 10, et plus. C’est l’évolution, les gars sont plus forts, les motos sont meilleures et d’une équipe à l’autre, les motos sont vraiment très proches, le plateau est plus homogène.”

Retour