Il va falloir se lever de bonne heure pour aller chercher Jett Lawrence sur la côte Ouest, mais rien n’est impossible. Avec RJ Hampshire, Cameron McAdoo semble le plus à même d’aller chercher le pilote Honda HRC mais deux épreuves d’affilée, l’officiel Pro Circuit Kawasaki s’est vu dépossédé de sa seconde place en fin de finale par un certain RJ Hampshire. Frustré, Cameron McAdoo va retourner au travail pour trouver des solutions avant Anaheim 2. Micro.
Cameron, deux épreuves lors desquelles RJ te double en fin de finale; j’imagine que c’est décevant. Tu dois travailler sur quoi ? Les réglages de ta moto ?
Je ne crois pas être en train de chercher des réglages actuellement. Je suis arrivé dans les retardataires et j’ai eu bien du mal à naviguer dans ces derniers, ça m’a coûté du temps. Ensuite, j’ai fait quelques grosses erreurs qui m’ont pénalisé dans les enchaînements, et RJ était dans ma roue arrière. Il faut que j’élimine ces erreurs qui finissent par me coûter beaucoup. C’était frustrant de perdre cette seconde place à un tour et demi de la fin, mais RJ roule vraiment bien, tout comme Jett, il faut que je sois meilleur.
Il y a encore peu, monter sur le podium était un accomplissement, et maintenant, c’est ce qu’on attend de toi. Ça en devient même frustrant quand tu ne gagnes pas. Parle-nous de cette transition d’objectifs.
C’est une question de perspective pour moi. Oui, à une période, c’était un rêve de monter sur le podium, mais quand tu travailles pour y arriver et que tu parviens à monter sur la boîte à quelques reprises, les nouveaux objectifs sont de gagner. Une fois que tu gagnes à quelques reprises, une troisième place ne répond plus à tes attentes. Se faire passer en fin de finale comme ça, c’est dur à avaler pour moi. C’est difficile à accepter mais comme je l’ai dit, il faut que je m’améliore.
Troisième à Anaheim 1 et à San Diego, Cameron McAdoo n’est pas satisfait de son début de saison @Align.Media
Tu disais que tu t’étais tendu pendant la finale à Anaheim 1. Tu signais les meilleurs chronos en finale ce samedi avant de perdre du rythme; tu t’es tendu de nouveau ?
Oui, à trois tours de la fin, il s’est passé la même chose qu’à Anaheim. J’ai fait une grosse erreur et j’ai eu mal aux avant-bras. Le arm-pump, c’est plutôt inconnu pour moi, ce n’est pas quelque chose qui me pose problème d’habitude. Mais c’est de ma faute, j’ai fait une erreur et c’est le résultat de cette erreur. Il faut que j’arrive à mieux enchaîner, et à bien prendre mes traces à chaque tour.
Est-ce que ça joue avec ton mental ? C’est arrivé deux fois de suite.
Non, pas vraiment parce que je sais exactement ce qui cause ce problème. Je sais ce qu’il s’est passé. Ce samedi, je me suis mis court en montant sur une table et ça m’a envoyé sur l’avant, c’était vraiment chaud. Quand le mal de bras arrive, la raison est évidente, ce n’est pas comme si j’avais mal aux bras toute la journée et que je devais gérer malgré tout. Il faut que j’arrive à éviter ces erreurs.
Tu vas faire quoi d’ici à la prochaine course ?
Quand ça ne se passe pas comme tu le souhaites, c’est vraiment facile de laisser place à la frustration. On va retourner à l’atelier, on va regarder la course, on va retourner à l’entraînement cette semaine comme le reste du plateau. Je ne vais pas me laisser abattre.
